Ce mardi, les manifestants contre l'adoption de la réforme des retraites se réuniront place de la République à 14 heures. Entre 70 000 et 100 000 personnes sont attendues dans la capitale pour cette dixième journée de mobilisation. 5500 policiers sont mobilisés.
Nouvelle manifestation contre la réforme des retraites prévue ce mardi à Paris. Pour cette dixième journée de mobilisation, le cortège s'élancera de la place de la République vers 14 heures pour rejoindre la place de la Nation aux alentours de 19 heures. Le parcours empruntera notamment le boulevard Voltaire.
Des dispositifs de circulation seront mis en place autour de ces axes ainsi que de la place de la Bastille, a indiqué la préfecture de police de la capitale dans un communiqué. D'autres boulevards sont concernés par ces limitations de circulation comme le boulevard Beaumarchais ou le boulevard Diderot.
Même chose pour certains axes situés autour de la gare de Lyon. La préfecture de police prévoit une "circulation très perturbée" dans le périmètre. Elle conseille également aux commerçants de fermer les boutiques se trouvant le long du parcours. Enfin, elle prévient que les véhicules privés stationnés sur le chemin de la mobilisation seront déplacés.
70 000 à 100 000 personnes attendues
Pour cette nouvelle journée de manifestations, les renseignements territoriaux s'attendent à une importante mobilisation dans la capitale. Entre 70 000 et 100 000 personnes pourraient battre le pavé. (Source : Renseignement Territoriaux/Franceinfo)
Ils estiment également que la "physionomie de la mobilisation devrait être similaire" à celle du 23 mars dernier "en termes de blocages, de heurts et de dégradations".
La semaine dernière, ils étaient 800 000 manifestants selon la CGT à Paris. 119 000 d'après le ministère de l'Intérieur.
5500 policiers mobilisés
Pour cette dixième journée de mobilisation, 5500 policiers seront déployés à Paris, 500 de plus que jeudi dernier annonce ce lundi Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur, "un dispositif de sécurité inédit".
Lors d'une conférence de presse, le ministre de l'Intérieur a appelé "dans cette période de violence (...) solennellement chacun et chacune au calme" et évoqué la venue possible à Paris mardi de "plus de 1.000 éléments radicaux, dont certains venus de l'étranger et d'autres étaient présents à Sainte-Soline ce week-end".