Des caméras espions à Sciences Po Paris, l'Institut d'études politiques dépose plainte

En ce début de semaine, l'Institut d'études politiques de Paris (IEP) a annoncé avoir pris des mesures pour retrouver les auteurs de ces actes. Deux caméras ont été découvertes notamment dans les toilettes de l'établissement.

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"La direction de Sciences Po a immédiatement pris toutes les mesures qui s'imposent pour répondre à cet acte inacceptable", assure la direction de l'IEP, l'Institut d'études politiques, interrogé par France 3 Paris Île-de-France.

L'information a été révélée par l'hebdomadaire Marianne : "une "caméra [a été] retrouvée dans les toilettes dédiées aux usagers de la bibliothèque, fixée par un système d'aimant sur une paroi vitrée", peut-on lire sur le site internet de Marianne.

Selon l'hebdomadaire, le dispositif, une caméra connectée, a été découvert à deux reprises : une première fois le 17 septembre, une seconde le 7 novembre.

"Des recherches ont d'ores et déjà été lancées dans l'ensemble des locaux de Sciences Po et seront dorénavant systématisées", explique la direction de l'IEP .

Une plainte déposée

Science Po vient de porter plainte au commissariat du 7e arrondissement de Paris après la découverte de ces caméras dans l'établissement. L'école annonce également avoir remis une caméra à la police pour "faciliter la recherche d'un coupable."

La loi française interdit de filmer des espaces tels que les vestiaires, les toilettes ou les cabines d'essayage, y compris aux entreprises. En septembre dernier, la célèbre école a changé de directeur. Luis Vassy, haut fonctionnaire a succédé à Mathias Vicherat qui a démissionné en mars dernier.

"Indignés et inquiets"

L'association d'étudiants Nova Sciences Po a réagi à l'annonce de la découverte des 2 caméras. Elle confirme que l'école a informé "l'ensemble des communautés de l'établissement de la détection à deux reprises de caméras connectées dissimulées dans les toilettes de la bibliothèque du 27 rue Saint Guillaume" ,mais considère cette annonce tardive.

Elle appelle les victimes à se rapprocher du Pôle Santé de Sciences Po ou d’un référent Violences Sexistes et Sexuelles de l’école pour un accompagnement en cas de besoin.

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