Après la piétonisation de la rive gauche de la Seine, mise en œuvre à l’été 2013 du Pont Royal au Pont de l’Alma. La mairie de Paris lance la concertation d'aménagement des berges de la rive droite. Le projet devrait voir le jour à l'été 2016.
Depuis trois ans, le réaménagement des berges de la rive gauche de la Seine, du Pont Royal au Pont de l’Alma, a permis d'accueillir plus de 4 millions de visiteurs.
A cette fréquentation, s’ajoute aussi un bilan positif en matière de qualité de vie, d’écologie et de circulation : une diminution en moyenne de 15% du dioxyde d’azote (NO2) ainsi qu'un développement de la biodiversité notamment sur les jardins flottants, souligne le site de la mairie de Paris. Autre point le rapport d’impact acoustique, publié en mars dernier par Bruitparif, note une diminution – de jour comme de nuit – des niveaux de bruit au niveau du quai, de 10 dB en moyenne.
Le réamenagement de la rive droite a pour objectif -comme pour celle de la rive gauche- de donner aux Parisiens la possibilité de profiter davantage des rives de la Seine, de pouvoir y pratiquer des activités sportives et de loisirs...mais cette mesure s'inscrit aussi dans une volonté de lutter contre la pollution.
La reconquête des #Berges rive droite est un enjeu atmosphérique, un enjeu de santé publique. #Pollution pic.twitter.com/yD8B8w3ohR
— Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) 5 Mai 2015
Ce mardi Anne Hidalgo a lancé le processus de concertation pour un aménagement des berges de la Seine rive droite pour une continuité piétonne de la place de la Bastille à la Tour Eiffel.
Deux scénarios de piétonisation des quais bas de la rive droite, sont à présent soumis à l’avis des habitants. Le premier tracé se déroule sur 3,3km, du tunnel des Tuileries jusqu’au port de l’Arsenal, le second se concentre sur un périmètre plus réduit, de la place du Châtelet au Pont de Sully.
- Le premier scénario consiste donc à fermer totalement à la circulation automobile la voie Georges Pompidou sur une longueur de 3,3 km, entre le tunnel des Tuileries et le tunnel Henri IV, y compris ces tunnels. La partie piétonne ainsi constituée ferait 4,5 hectares, dont environ 8000 m2 d’espace couvert dans les deux tunnels.
- Le deuxième scénario consiste à fermer à la circulation automobile le tronçon central de la voie Georges Pompidou, sur une longueur de 1,5 km entre la rampe de sortie Châtelet et le bas de la rampe d’entrée avant le Pont de Sully. Une seule file serait maintenue dans les tunnels : la circulation remonterait à la sortie Châtelet sur le quai haut puis emprunterait la rampe Sully aujourd’hui piétonne pour redescendre sur le quai bas avant le tunnel Henri IV. 2,6 hectares seraient ainsi accessible aux piétons.