Le groupuscule d'ultradroite les Zouaves Paris, soupçonné d'être impliqué dans les violences commises lors du meeting d'Eric Zemmour à Villepinte en décembre dernier, a été dissous ce mercredi en Conseil des ministres.
Le groupuscule surnommé les ZVP, qui vient d'être dissous par le ministre de l'Intérieur est né du rassemblement d'anciens membres du Groupe union défense (GUD), du Bastion social et de Génération identitaire, tous deux interdits. Ce groupe informel est apparu en 2017 et rassemble une vingtaine de membres.
Appel à la haine et à la violence
Dans un tweet, Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur a annoncé la dissolution de ce groupe.
Soupçonné d'être impliqué dans les violences qui ont visé des militants de SOS Racisme lors de la réunion électorale d'Eric Zemmour à Villepinte (Seine-Saint-Denis) le 5 décembre, le dirigeant présumé du groupe, Marc de Cacqueray-Valmenier, a été mis en examen pour violences volontaires mi-décembre. Il a été condamné à six mois de prison avec sursis assortis de 105 heures de travail d'intérêt général.
Avant cette action, les ZVP avaient participé à la manifestation du 1er décembre 2018 des "Gilets jaunes", la plus violente et marquée par le saccage de l'Arc de Triomphe.
Le groupuscule a aussi revendiqué l'attaque à coups de battes de baseball et d'aérosols de gaz lacrymogène du bar Saint-Sauveur, lieu emblématique de la mouvance antifasciste dans le quartier de Ménilmontant à Paris.