Quatre personnes étaient mardi matin en garde à vue dans le cadre d'une enquête sur un trafic d'armes au cours de laquelle un kilo d'explosifs ont été saisis lundi à Paris.
Les quatre hommes, placés en garde à vue lundi soir, étaient en cours d'audition mardi matin. Deux d'entre eux ont été interpellés lundi vers 16H00 Porte de la Villette, dans le nord de la capitale, par les enquêteurs de l'Office central de lutte contre le crime organisé (Oclo) de la Direction centrale de la police judiciaire.
Dans leur voiture, un 4x4, les policiers ont trouvé deux pains de 500 g d'explosifs chacun "ainsi que dix détonateurs et une mèche lente". Ils ont été interpellés après "une transaction avec deux autres hommes" effectuée à Pontault-Combault en Seine-et-Marne, précisant qu'il "s'agissait à priori des acheteurs" a précisé la source proche de l'enquête.
Les deux autres, a priori les vendeurs, ont eux été arrêtés lundi vers 18H00 en Seine-et-Marne, l'un à Pontault-Combault et l'autre à Tournan-en-Brie. Les policiers, qui agissaient sur commission rogatoire d'un juge de la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) à Paris, "ont été témoins de cette transaction". "C'est plutôt une belle affaire, du grand banditisme avec des mecs sérieux", a estimé un enquêteur spécialisé dans le grand banditisme.
L'un des suspects, qui se trouvait dans le 4x4 intercepté à Paris, est présenté comme appartenant au milieu, soupçonné de préparer un possible "mauvais coup", selon une source policière. Selon les premiers éléments de l'enquête, le cadre de cette affaire est en effet le "grand banditisme" et ne serait apparenté "ni à du terrorisme ni à un réseau de collectionneurs d'armes".