Les activistes d’Extinction Rebellion, un mouvement écologiste international, entame leur troisième jour de blocage de la place du Châtelet pour dénoncer «l’inaction climatique» et pousser le gouvernement à réagir. Le mouvement a annoncé son intention de se mobiliser toute la semaine.
Quelques centaines de militants et sympathisants du mouvement écologiste Extinction Rebellion (XR) ont entamé mercredi matin leur troisième journée de blocage sur la place du Châtelet et un pont de la Seine, au centre de Paris.
Dans le cadre de la mobilisation internationale de "XR", ces militants occupent depuis lundi après-midi cette place centrale de la capitale, pour réclamer davantage d'action contre le réchauffement climatique. Mercredi matin, dans une ambiance très calme, les militants commençaient à sortir de leurs tentes après une deuxième nuit passée sur place, a constaté un journaliste de l'AFP.
? On entame le troisième jour de la Rébellion Internationale d'Octobre, ainsi que la deuxième nuit à #Chatelet
— Extinction Rebellion France ?? (@XtinctionRebel) October 8, 2019
Venez les soutenir les rebelles !
Avec votre soutien, on ne lâchera pas ✊#InternationalRebellion #ExtinctionRebellion #RebelForLife https://t.co/t6tB3fd8UW
Cette occupation se déroule sous surveillance policière : mercredi matin, 14 cars de CRS étaient garés le long du quai de la Mégisserie, qui donne sur la place du Châtelet. XR le tout jeune mouvement né il y a un an au Royaume-Uni, a lancé une semaine d'action baptisée "Dernière occupation avant la fin du monde" en Île-de-France.
? En octobre, #ExtinctionRebellion mènera une rébellion internationale dans de nombreuses villes de par le monde !
— Extinction Rebellion France ?? (@XtinctionRebel) September 25, 2019
À Paris, pour la Rebellion Internationale d'Octobre,
il y aura de nombreuses actions ✊
Tous les détails par ici ?https://t.co/a7hVyCKXAz#InternationalRebellion pic.twitter.com/29zAKTEBAs
Les militants multiplient les actions de désobéissance civile
Les militants du mouvement Extinction Rebellion multiplient les actions de désobéissance civile non violente. Le 12 mai, plusieurs dizaines d'activistes avaient déversé des litres de faux sang sur les marches du Trocadéro à Paris, toujours pour dénoncer le déclin de la biodiversité.En juin, lors d’une action de blocage d’un autre pont à Paris, des membres de XR avaient été délogés par les forces de l’ordre utilisant notamment à bout portant des gaz lacrymogènes.