Alors que la tour Eiffel a été évacuée deux fois samedi suite à deux alertes distinctes, une enquête a été ouverte notamment pour divulgation de fausse information. Les faits reprochés font encourir deux ans de prison et 30 000 euros d’amende.
Après les deux évacuations successives de la tour Eiffel samedi, une enquête est désormais ouverte pour menaces de crimes contre les personnes ainsi que divulgation de fausse information dans le but de faire croire qu'une destruction dangereuse pour les personnes va être ou a été commise, confirme le parquet de Paris à France 3 Paris Île-de-France. D’après le parquet, la plateforme Pharos a signalé "deux fausses alertes à la bombe ayant conduit à des évacuations" du monument hier : une première alerte réalisée sur jeuxvideo.com, et une seconde sur moncommissariat.fr.
La première évacuation est survenue samedi en début d’après-midi, vers 12h30. Après environ trois heures de fermeture, la tour Eiffel et son parvis ont pu rouvrir, avant le signalement d’une nouvelle alerte à la bombe samedi soir, à quelques heures d’intervalle. Le monument a une nouvelle fois rouvert vers 21h après l’évacuation du public et des vérifications, la préfecture de police confirmant de nouveau "une fausse alerte".
"Deux fois dans la même journée, c’est assez exceptionnel"
"La tour Eiffel fermée deux fois dans la même journée, c’est assez exceptionnel. C’est plutôt rare, ça mobilise des moyens à chaque fois pour mener les vérifications et les évacuations", indique une source policière à France 3 Paris Île-de-France. Lorsqu’une prospection est réalisée par la police à la tour Eiffel après des alertes de ce type, une brigade cynophile est déployée afin de fouiller le périmètre et effectuer une levée de doute.
Les investigations ont été confiées au commissariat du 7e arrondissement. Selon le parquet de Paris, les faits reprochés font encourir deux ans de prison et 30 000 euros d’amende.
La Tour Eiffel a accueilli plus de 5,8 millions de visiteurs l'an dernier.