La fermeture des voies sur berges à Paris n'a pas eu d'impact significatif sur la pollution de l'air

La piétonnisation de la rive droite de la Seine, décidée par la maire de Paris Anne Hidalgo, n'a pas eu d'impact "significatif" sur l'exposition de la population à la pollution de l'air, a indiqué Airparif dans son premier rapport.

Un an après, la fermeture des voies sur berges n'a pas encore eu l'impact espéré : diminuer la pollution automobile pour les Parisiens. Dans un bilan réalisé par Airparif, on apprend que la piétonnisation de la rive droite de la Seine, décidée par la maire de Paris Anne Hidalgo, n'a pas eu d'effet "significatif".


Baisse du dioxyde d'azote le long des quais

"Une amélioration de la qualité de l'air le long des quais fermés à la circulation" a été notée par l'organisme de surveillance de la qualité de l'air d'Île-de-France, jusqu'à -25% de dioxyde d'azote. Mais dès la sortie de la voie piétonne, et des itinéraires alternatifs (comme le report sur le boulevard Saint-Germain), la qualité de l'air s'est dégradée.

Les mesures montrent également "une légère dégradation autour des carrefours dans cette zone et à l'est, dès la fin de la zone piétonnière", et des impacts "perceptibles sur quelques itinéraires de report". Mais de manière générale, "ces impacts ne touchent pas la pollution de fond et restent limités aux abords des axes routiers concernés. De ce fait, aucun impact significatif sur l'exposition des populations n'a été mis en évidence à la hausse ou à la baisse", estime l'organisme.


Pas d'effet "significatif" sur l'ensemble de la capitale

La mairie a salué le fait que "la piétonnisation de la rive droite n'a pas eu d'effet négatif sur la qualité de l'air" et qu'"au contraire, les niveaux de pollution dans la zone concernée ont baissé jusqu'à 25%". "Nous renouvelons notre proposition de créer un bus à haut niveau de service sur les quais hauts", note Christophe Najdovski, adjoint en charge des transports, dans un communiqué.

La piétonnisation des berges de la Seine, très contestée, n'a finalement pas eu l'effet escompté. De quoi, peut-être, relancer la fronde.




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