Une décision de la cour d'appel de Paris a confirmé son placement en détention pour des dégradations présumées de l'Arc de Triomphe à Paris le 1er décembre. Des objets en référence au IIIe Reich nazi ainsi que des armes ont été retrouvés chez lui.
Un homme de 40 ans proche de la mouvance de l'ultra droite qui avait été mis en examen après le saccage de l'Arc de Triomphe à Paris le 1er décembre lors d'une manifestation de gilets jaunes a été incarcéré jeudi sur une décision de la cour d'appel.
À l'issue de sa mise en examen pour des dégradations présumées, ce suspect âgé de 40 ans, Sébastien F., avait été placé sous contrôle judiciaire par un juge des libertés et de la détention mais le parquet de Paris avait fait appel de cette décision devant la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris. Les magistrats ont ordonné ce jeudi son placement en détention provisoire.
3 protagonistes sur 14 incarcérés
Ils sont désormais trois sur les quatorze protagonistes mis en examen à être incarcérés provisoirement dans cette enquête qui vise à identifier les auteurs du saccage.Ce jour-là, les échauffourées autour du monument avaient donné lieu à des images surréalistes qui ont fait le tour des médias et des réseaux sociaux.
Réunis autour de la flamme du soldat inconnu, des manifestants ont entonné la "Marseillaise" dans les nuages de gaz lacrymogène et des tags anti-Macron ont été peints au pied du monument. À l'intérieur, du mobilier avait également été détruit et des œuvres d'art endommagées.Sur cette photo partagée par @PBelaval on voit que les objets historiques et artistiques du musée de l’@ArcDeTriomphe ont été volés ou détruits. Au sol un pistolet napoléonien. #ArcDeTriomphe pic.twitter.com/IoxOm9xU8Q
— Benjamin Rosmini (@BRosmini) 2 décembre 2018
Armes et références nazi
Comme l'a rapporté le Parisien qui a eu accès aux investigations, Sébastien F, présenté comme un membre de l'ultra droite est soupçonné d'être l'auteur d'un des tags qui ont recouvert l'Arc, selon une source proche du dossier. Sur l'inscription, figurait la signature de son surnom: "Sanglier".Lors de la perquisition effectuée à son domicile dans le Doubs, les enquêteurs ont notamment retrouvé des objets en référence au IIIe Reich nazi ainsi que des armes.
En garde à vue, le suspect a reconnu s'être rendu à Paris le 1er décembre, mais a nié être l'auteur de ce tag, rapporte Le Parisien. Il affirme en outre avoir protégé la tombe du Soldat inconnu.