La présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, a annoncé un remboursement partiel du pass Navigo pour le mois de mai qui vient s'ajouter au remboursement déjà annoncé pour le mois d'avril.
Un coup de pouce bien venu pour les usagers des transports franciliens. Valérie Pécresse a annoncé une aide de 25 euros qui vient s'ajouter à celle déjà annoncée du remboursement intégral du pass pour le mois d'avril, dans un entretien au Parisien paru ce jeudi 16 avril.
Cette aide vient aider les usagers qui, confinement oblige, ne peuvent pas ou presque utiliser les transports en commun. "L'objectif, c'est de couvrir toute la période allant jusqu'à la fin du confinement", explique ainsi la présidente (Libres!) de la région et d'Ile-de-France Mobilités.100 euros remboursés à TOUS les abonnés #Navigo (mensuel et annuel) pour le mois d'avril et début mai. #covid19 #ConfinementJour31https://t.co/JUherJCROQ
— IDF Mobilités (@IDFmobilites) April 16, 2020
Sont concernés les abonnés annuels du pass Navigo, qui seront remboursés à hauteur de 100 euros au total, et les abonnés Navigo Senior et Imagine R, qui seront remboursés de 50 euros au total. Pour les usagers qui souscrivent un abonnement au mois, ils pourront bénéficier du remboursement que s'ils ont renouvelé leur abonnement pendant le confinement.
Pas de remboursement automatique
Comme pour le remboursement de la période des grèves au début de l'année, une plateforme spécifique sera mise en ligne pour effectuer les demandes de remboursement. Aucun remboursement automatique ne sera fait. Cette plateforme sera accessible "avant la fin du confinement" a assuré Valérie Pécresse.Dans un entretien à Parigo début avril, elle avait expliqué : qu'il n'existait "pas de solution plus pratique" car "Nous n’avions pas la solution technique pour désactiver les pass annuels à la fin du mois de mars, pour un mois, par Internet".
Cette rallonge va coûter plusieurs dizaines de millions d'euros à IDF Mobilités, "plus de 100 millions d'euros", avait-elle déjà prédit fin mars. Une somme qui va se rajouter à une perte estimée à environ 1 milliard d'euros.
"D’abord des pertes de recettes tarifaires, puisque 90 % des voyageurs ne sont plus dans les métros et les bus. Grosse perte également avec le versement transports, qui est assis sur l’activité économique, aujourd’hui réduite à sa plus simple expression", avait expliqué la présidente de la région à Parigo.