Covid-19 : près de 60% des Franciliens ont reçu au moins une dose de vaccin

Près de 7,3 millions de Franciliens ont déjà reçu au moins une première dose de vaccin, soit 59,37% de la population. En nombre de personne, elle se situe en tête des régions où le plus de personnes se sont faites vacciner.

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C’est un cap qui a été franchi mardi. La Direction générale de la santé (DGS) a fait savoir dans la soirée que la moitié de la population française a désormais un parcours vaccinal complet, avec deux doses administrées. "Depuis le début de la campagne de vaccination en France, 40 719 515 personnes ont reçu au moins une injection (soit 60,4% de la population totale) et 34 026 476 personnes ont désormais un schéma vaccinal complet (soit 50,5% de la population totale)", indique la DGS dans un communiqué. Ces chiffres, bien que satisfaisant au premier abord, restent éloignés de ceux devant permettre d'atteindre l'immunité collective – autour d’environ 90%.

Qu’en est-il de la situation en Île-de-France ? Selon les données de Santé publique France (SpF) datées de ce mardi, près de 7,3 millions de Franciliens ont déjà reçu au moins une dose de vaccin. Et cela ne va pas s’arrêter là. Plus de 470 000 rendez-vous sont programmés cette semaine, dont un peu plus de 220 000 pour une seconde injection, synonyme d’obtention du pass sanitaire désormais requis dans les lieux de culture et de loisirs de plus de 50 personnes depuis une semaine.

Pas de relâchement

Le gouvernement n’entend pas relâcher la pression sur la nécessité de vacciner la population, notamment du fait de la progression du variant Delta – plus contagieux – et de la crainte d’une nouvelle submersion hospitalière similaire à celles connues auparavant.

Il y a une forte probabilité qu’il y ait une augmentation importante des admissions pour forme sévère du virus, et en particulier au variant Delta, à la deuxième ou troisième semaine d’août

Dr Djillali Annane

A l’échelle nationale, les contaminations repartent à la hausse, avec plus de 27 000 cas mardi – un chiffre inédit depuis fin avril – de même que les hospitalisations, qui sont repassées au-dessus des 7000. En Île-de-France, la situation semble (pour l’instant) sous-contrôle. Toujours selon Santé publique France, les indicateurs sont au vert. Un peu plus d’un quart des lits de réanimations sont occupés, soit 262 patients.

Sur notre antenne le jeudi 22 juillet, le Dr Djillali Annane, chef du service de réanimation à l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine), disait "attendre" et "craindre" une potentielle hausse de la tension hospitalière. "Il y a une forte probabilité qu’il y ait une augmentation importante des admissions pour forme sévère du virus, et en particulier au variant Delta, à la deuxième ou troisième semaine d’août", expliquait-il.

"Hausse marquée chez les 20-29 ans"

"La quatrième vague est bien là, même si elle monte moins vite en Île-de-France que dans certaines régions littorales", expliquait le directeur de l’ARS Île-de-France Aurélien Rousseau dans un entretien au JDD samedi 24 juillet. "En une semaine, l'incidence a doublé, avec une hausse marquée chez les 20-29 ans, tout comme le taux de positivité des tests, un indicateur clé car il est indépendant du nombre des prélèvements", a-t-il ajouté, précisant que "le rebond ne touche pas encore les réanimations mais des patients arrivent chaque jour dans les services de maladies infectieuses ; le solde des entrées et sorties hospitalières est redevenu positif". Le taux d’incidence dans la région est aussi en hausse. Selon Santé Publique France, Paris est le département francilien le plus touché avec 247,8 cas pour 100 000 habitants. Soit près de 5 fois le seuil d'alerte.

Des programmes de vaccination ont lieu au plus près de la population. L’Agence régionale de santé d’Île-de-France a fait savoir sur les réseaux sociaux que des opérations de vaccination ont lieu ce mercredi en Seine-Saint-Denis et dans le Val-de-Marne.

Il est par ailleurs important de rappeler que le vaccin met deux semaines à agir. Vous ne serez réellement protégé contre le virus deux semaines après votre seconde injection. Début juillet, le Pr Alain Fischer – président du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale – a affirmé qu’avec "une seule injection protège à 50 ou 60 % [du variant Delta, ndlr]. Avec deux doses, c'est 90 %".

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