Depuis le mois de juillet, le nombre de cas positifs au Covid-19 constatés chaque jour a fortement augmenté dans la région. Le directeur de l'ARS appelle à une prise de consience collective.
Interrogé ce dimanche sur franceinfo, le directeur général adjoint de l’agence régionale de santé (ARS) en Île-de-France n’a pas caché ses craintes. "Nous sommes dans un début de rebond épidémique", a en effet déclaré Nicolas Peju. Pour rappel, le port du masque sera obligatoire en extérieur dans les lieux fortement fréquentés à Paris et dans la petite couronne à partir de ce lundi, à 8 heures. Pour le directeur de l’ARS, une prise de conscience collective est essentielle afin d’éviter un début de deuxième vague. "Nous avons une tendance qui n’est pas bonne et qui doit nécessiter même actuellement, au cœur du mois d’août, une forte mobilisation pour renforcer les mesures de prévention".
"Il faut vraiment une prise de conscience collective que la tendance n'est pas bonne. Nous sommes dans un début de rebond épidémique, insiste Nicolas Peju avant de poursuivre. Il faut impérativement cette prise de conscience pour renforcer toutes les mesures de prévention et inverser cette tendance dans les jours et dans les semaines qui viennent".
Une reprise depuis le mois de juillet
Entre le début du mois de juin et le mois d’août, le nombre de personnes positives au Covid-19 a été multiplié par quatre. Chaque jour, ce sont 500 cas supplémentaires qui sont découverts en Île-de-France. Depuis le mois de juillet, les différents indicateurs sont repartis à la hausse dans la région. "Depuis la semaine dernière, nous constatons en moyenne autour de 400 cas positifs par jour en région Ile-de-France et même plus de 500 ces derniers jours. C'est là qu'il faut réagir en prenant un certain nombre de mesures. Des mesures ciblées, des mesures qu'il faudra adapter bien évidemment dans les jours et les semaines qui viennent."Les taux de positivité aux tests Covid atteignent les 2,4% en Île-de-France, alors que la moyenne nationale s’établit à 1,6%. Le taux d’incidence est particulièrement fort chez les 20-30 ans.