La mairie de Paris lance ce lundi une consultation en ligne sur le maintien ou non d'une voie réservée aux transports collectifs, taxis et covoiturage sur le périphérique parisien après les JO 2024.
La mairie de Paris propose aux Franciliens de donner leur avis, à partir de lundi 17 avril et jusqu'au 28 mai, sur son projet de réserver la voie de gauche du périphérique au covoiturage, taxis et bus après les Jeux olympiques de 2024. (Durant les JO et JOP, cette voie sera réservée aux athlètes, officiels et secours de 6h à minuit.)
Il s'agira d'une "voie dynamique", activée à certaines heures : 6h30-11h00 et 15h30-20h00 surveillée par des caméras et des radars, permettant de voir le nombre de personnes à l'intérieur d'un véhicule. En cas de non-respect, l'amende pourrait s'élever à 135 euros.
Autre proposition : limiter la vitesse à 50 km.
Voulu par la maire PS Anne Hidalgo, ce projet fait partie du programme "héritage" des Jeux olympiques de l'été 2024. Pendant les JO, la voie réservée permettra aux athlètes et à la "famille olympique" de se rendre des sites d'hébergement à ceux de compétition de manière sûre et rapide.
Des préoccupations environnementales
Objectif pour la municipalité : "Améliorer la qualité de l'air, diminuer les nuisances sonores, résorber la congestion, mais aussi réduire la consommation de carburants et alléger les dépenses des ménages," explique-t-elle.
Avec ses 35 km, le périphérique, est emprunté chaque jour par un million de véhicules. Il a été inauguré il y a 50 ans, le 25 avril 1973. Cette mesure pourrait réduire de 200 000, le nombre de voitures sur le périphérique.
Un vote ouvert à tous
Cette consultation en ligne est ouverte à tous, et pas uniquement "à ceux qui utilisent cette voirie", elle doit permettre de "récolter les avis de l'ensemble des parties prenantes", et notamment des "opposants" au projet, souligne David Belliard, adjoint à la Mairie de Paris en charge de la transformation de l'espace public.
Parmi ces adversaires, la présidente (LR) de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse (LR), qui a estimé lors d'un précédent débat à l'Hôtel de Ville qu'il n'était "pas possible de fermer une voie sur le périphérique (...) compte tenu du trafic".
Une réunion publique est organisée à l'Hôtel de Ville de Paris ce lundi à 19h00.