La CGT Energie a voté la mise à l'arrêt des 3 centres d'incinération des déchets de la région à partir de ce soir. Au 50 ième jour de grève contre la réforme des retraites et à la veille de la présentation du projet en conseil des ministres, les grévistes revendiquent de nouveaux modes d'actions.
Selon une information de France Bleu, la CGT Energie a voté en assemblée générale la mise à l’arrêt des trois sites de traitement des déchets de la région à partir de ce soir soir à la veille de la présentation du projet de réforme des retraites en conseil des ministres.
Trois sites, ceux d’Ivry-sur-Seine, Issy-les-Moulineaux et Saint-Ouen pourraient être bloqués pendant 3 jours.
Elles vont donc s’arrêter totalement « jusqu’au 27 janvier », selon Julien Lambert, délégué CGT Mines Energie à Ivry-sur-Seine et membre du bureau fédéral.
Le site de traitement des déchets de Saint-Ouen est bloqué depuis 2 semaines. Les camions sont filtrés. Seuls quelques camions par jour peuvent vider leur cargaison. En temps normal, 400 camions viennent vider leur benne. A partir d'aujourd'hui, seul 1 camion tous les quarts d'heure pourra accéder au centre d'incinération.
Ces 3 centres traitent les déchets de six millions de parisiens et franciliens.
Selon le Syctom, syndicat Intercommunal de Traitement des Ordures Ménagères de l'agglomération parisienne, peu de répercussions pour les parisiens, les poubelles vont continuer à être ramassées. Quand les fosses des trois sites seront pleines, les déchets seront envoyés vers des sites d'enfouissement, gérés par des entreprises privées.Le projet de réforme des retraites présenté en Conseil des ministres
Après deux ans de concertations et sept semaines de conflit, la réforme des retraites doit franchir une étape-clé avec sa présentation vendredi 24 janvier en Conseil des ministres.Deux projets de loi - l'un organique, l'autre ordinaire - visant à créer le "système universel" de retraite par points promis par Emmanuel Macron seront à l'ordre du jour de l'exécutif vendredi.
Ces textes seront aussitôt transmis à l'Assemblée nationale où les débats débuteront le 17 février, en vue d'un premier vote début mars.