Si les étudiantes sont 5 fois plus victimes de violences sexistes et sexuelles que la moyenne des femmes, l'université serait-elle un terrain miné ? Charlotte Espel donne la parole à 5 étudiantes ou doctorantes, victimes de harcèlement ou de viol, qui se battent pour que les violences ne soient plus passées sous silence.
Les chiffres sont édifiants. Selon l’Observatoire des violences sexuelles et sexistes dans l’enseignement supérieur, en France, 1 étudiante sur 10 aurait été victime d’agression sexuelle lors de ses études. 1 étudiante sur 20 de viol. 60% des étudiant(e)s ont été victimes ou témoins d’au moins une violence sexiste ou sexuelle. 45% des étudiant(e)s n’ont accès à aucun dispositif de lutte contre les violences ou d’accompagnement au sein de leur établissement.
Après le scandale «Sciences Porcs» début 2021 et les récentes enquêtes ayant dénoncé l’ampleur des viols et agressions sexuelles à Centrale Supelec ou en écoles de commerce, de plus en plus d’étudiant(e)s dénoncent des cas de harcèlement ou d’agressions sexuelles.
Quelles conséquences sur la psyché humaine ? Comment se reconstruire ? Quelles sont les réponses des pouvoirs publics dans la prévention et le traitement de ces violences ?
À travers des témoignages poignants, le documentaire de Charlotte Espel met en lumière ce drame sociétal méconnu et le travail de ces associations qui tentent de briser l'omerta.
Etudiantes en terrain miné, ce jeudi 1er février à 23h05 sur France 3 Paris Île-de-France et en replay sur france.tv/idf