Les voies olympiques, réservées à certains véhicules, sont de nouveau mises en place à partir de ce jeudi 22 août sur certains tronçons.
Attention, l'amende est salée : 135 euros en cas d'utilisation des voies olympiques. 185 km de ces voies sont dédiés aux véhicules accrédités par le comité d'organisation des Jeux paralympiques (28 août - 8 septembre). Sont autorisés à y circuler les athlètes et leurs équipes, les officiels, les arbitres, les transports en commun, et les véhicules de secours et de sécurité.
À partir de ce jeudi 22 août, certaines parties des voies olympiques entrent de nouveau en service :
- Le boulevard circulaire (La Défense), et ce jusqu'au 11 septembre
- Le Périphérique, de la Porte de Vanves à la Porte de Bercy, en passant par le nord, également jusqu'au 11 septembre
D'autres tronçons seront aussi concernés du 27 août au 8 septembre :
- L'A12 entre Rocquencourt et Montigny le Bretonneux
- L'A13 entre Saint-Cloud et Rocquencourt
- RN13 entre Porte Maillot et La Défense
- L'A4 entre Collégien et la porte de Bercy, sera remise en service le 30 août
La Direction des routes d’Île-de-France (DiRIF) indique par communiqué que ces voies sont "cruciales pour l'acheminement des athlètes dans les temps, engagement fort de la France dans le cadre de l'organisation des Jeux olympiques et paralympiques, il est primordial qu'elles restent parfaitement fluides".
Pas encore de bilan sur le nombre de contraventions
La vitesse sur certains de ces axes est "temporairement abaissée" (de 110 km/h à 90 km/h) "pour des questions de sécurité routière", précise encore la DiRIF.
L'organisme indique par ailleurs qu'il "n'y aura pas de tolérance" et que "tout véhicule circulant sur une voie réservée sans avoir reçu une autorisation préalable est passible de 135 euros d’amende et de poursuites judiciaires".
Pas de communication n'a été faite concernant le nombre de contraventions jusqu'à présent. Tout juste sait-on que dès le premier jour de leur mise en service, du 15 au 16 juillet, 400 contraventions ont été dressées lors de contrôles de "terrain" effectués par des agents, c’est-à-dire sans recours au réseau de caméra qui doit être utilisé pour les verbalisations.
La préfecture de police n'avait pas précisé le nombre d'agents affectés spécifiquement au contrôle de ces voies réservées mais assurée que le dispositif de contrôle monterait "en puissance".