JO de Paris 2024 : "La majorité des opérations de démontage sera terminée fin octobre"

Alors que les opérations de démontage ont démarré, quand les lieux occupés par les sites olympiques pendant les Jeux seront-ils libérés ? Et que vont devenir les équipements et les objets utilisés pour Paris 2024 ?

Écrans géants démontés, bannières "Paris 2024" arrachées… Au château de Versailles, dans les Yvelines, le démontage du site olympique a débuté, alors que les épreuves d’équitation sont terminées. L’opération va durer plusieurs mois.

"Une première phase va nous emmener jusqu’à fin octobre, mi-novembre, pour retirer l’ensemble des infrastructures présentes sur le site : les tentes, les tribunes… On pourra ensuite remettre en état le site, c’est-à-dire refaire les travaux de terrassement", explique Lorick Joseph, directeur du Site de Versailles pour l’organisation de Paris 2024, à France 3 Paris Île-de-France. "On gardera plein de souvenirs de cet événement", ajoute-t-il.

Alors que les chevaux ont déjà quitté les écuries temporaires, 180 personnes vont travailler sur place pour remettre le site dans son état initial. "D’entrée de jeu, il fallait évidemment respecter toute l’architecture, mais aussi le patrimoine végétal du jardin, et ne pas intégrer des matériaux qui pouvaient ensuite le dégrader. Tout pourra être démonté. On recréera les terrassements tels qu’ils étaient, ça faisait partie du deal de départ", nous indiquait ainsi en juin dernier Christophe Leribaud, le président du château de Versailles. 

Travaux, replantage de la prairie au bout du canal… Les traces du site olympique dans le parc du château devraient disparaître d’ici le printemps 2025.

Des opérations menées "le plus rapidement possible"

Pour ce qui est du reste des sites de Paris 2024, les opérations suivent un calendrier assez similaire. "La majorité des opérations de démontage sera terminée fin octobre" concernant "les infrastructures les plus lourdes comme les tribunes, les tentes et les structures de consolidation", résume Edouard Donnelly, directeur exécutif des opérations de Paris 2024, à l’occasion d’un point presse organisé ce mardi. Mobilier, câblage, éclairage… De nombreux éléments devraient déjà avoir disparu fin septembre.

"C’est très simple, on démonte à l’inverse de ce qu'on a monté", indique Edouard Donnelly, qui met en avant une "approche progressive". Stades de foot, BMX et golf à Saint-Quentin-en-Yvelines, colline d'Élancourt pour le VTT, site d'escalade au Bourget… "Certains sites ont déjà été rendus aux propriétaires et exploitants" concernés, précise-t-il.

Parmi les lieux où le démontage est en cours, on peut citer le Stade de France, les différentes arénas, et "tous les sites de Paris Centre", et ce "le plus rapidement possible pour libérer les espaces", "en respectant les conditions de sécurité pour les travailleurs", affirme Edouard Donnelly. Des délais contraints : un concert de Mylène Farmer initialement prévu le vendredi 30 juin 2023 au Stade de France a été décalé au 27 septembre prochain.

À la Concorde, une voie de circulation à l’ouest de la place est déjà libérée depuis lundi, et "toutes les installations seront retirées début octobre sur la moitié ouest de la place", avant l’autre moitié du côté des Tuileries, fin octobre, selon le directeur exécutif des opérations de Paris 2024. Une période de remontage est ensuite prévue, notamment pour les lampadaires, avec également une possible remise en état de certains éléments. Pour la zone "Trocadéro - Eiffel - Champ-de-Mars", la majorité des jardins sera libéré d’ici fin septembre, avant le retrait des grosses infrastructures d’ici fin octobre. 

Quant à la Défense Arena à Nanterre, dans les Hauts-de-Seine, transformée en piscine pendant les Jeux, le bassin est en cours de démontage. Le Racing 92, qui y joue habituellement, disputera cette saison "quatre ou cinq" matches prévus à domicile à Créteil, a estimé ce mardi Laurent Travers, le président du club, lors d’une conférence de presse.

"Plusieurs mois de travaux de reconversion" pour le village des médias et le village des athlètes

Pour ce qui est du village des médias et du village des athlètes, Yann Krysinski, qui vient d’être nommé directeur général de la Société de livraison des ouvrages olympiques (Solideo), indique que "plusieurs mois de travaux de reconversion sont prévus".

Le premier site accueillera ses premiers habitants au cours du premier trimestre de 2025. Pour le second, qui doit accueillir à terme "6 000 nouveaux habitants" et "6 000 nouveaux salariés", ce sera pour fin 2025.

Textile, rampes de sauts, modules de BMX, parasols… Concernant les équipements et les objets utilisés pour les Jeux, des braderies sont organisées, et un site - Seconde Vie Paris 2024 - propose des ventes et des dons. Cette plateforme est réservée aux collectivités, aux entreprises, aux fédérations sportives et aux associations.

Autres exemples de réutilisations : le sable utilisé pour les épreuves de beach-volley au pied de la tour Eiffel sera destiné à trois terrains dans le parc départemental de Marville, en Seine-Saint-Denis, et un quatrième à Taverny, dans le Val-d'Oise ; deux des trois bassins olympiques vont respectivement déménager à Sevran et Bagnolet ; et les aires dédiées au skate de La Concorde seront également envoyées en Seine-Saint-Denis.

Avec A. Marguet, M. Loisel

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