Les analyses de qualité des eaux de la Seine pour la période des Jeux olympiques ont été publiées ce vendredi. Selon les autorités, des dépassements de seuil d'une bactérie ont été observés pendant deux jours mais pas sur le site olympique où les athlètes ont nagé.
"Une semaine après la fin des Jeux olympiques, la qualité de l'eau de la Seine est au rendez-vous", ont indiqué vendredi dans un communiqué commun la préfecture d'Île-de-France, la mairie de Paris et le Comité d'organisation des Jeux (Cojo).
Cinq jours après la fin des Jeux, la publication des bulletins hebdomadaires, débuté en juin, a repris pour la période du 7 au 13 août. Elle avait été suspendue au début des JO, le Cojo prenant la main sur la communication des données dans le contexte des épreuves.
"Une qualité conforme aux normes de baignabilité sur la quasi-totalité des points" a été observée, soulignent les autorités organisatrices, les prélèvements ayant été empêchés à l'un des quatre points suivis quotidiennement, au bras de Grenelle, dans l'ouest de Paris, du fait du déroulement du Marathon pour tous.
Deux bactéries analysées
Deux bactéries sont étudiées : E.Coli dont la présence a fluctué pour l'essentiel en dessous de 500 UFC/100 ml et les entérocoques qui sont demeurés en dessous de 100 UFC/100 ml, exceptés les 7 et 8 août.
"La qualité de l'eau de la Seine a ainsi été sous les seuils de la directive baignade sur quasiment tous les points toute la semaine. Sur le site olympique, la qualité de l'eau de la Seine a ainsi été sous les seuils 7/7 jours", résume le communiqué.
"Cette semaine a été marquée par un contexte météorologique favorable", précisent les organisateurs, indiquant "un impact positif sur la qualité de l'eau".
Selon franceinfo, qui a analysé des relevés pour la semaine précédente, les seuils ont été dépassés les 4 et 5 août. Ce dernier jour, "la concentration de bactéries est effectivement en forte baisse sauf sur un point de relevé, sur lequel il y a léger dépassement : les fameux 9% sur les entérocoques. Les triathlètes sont informés de la situation, et tous décident de concourir", précise le média.
Il est également relevé dans le communiqué du Cojo que le débit de la Seine demeure "deux fois supérieur à celui habituellement observé en été" autour de 300 m3/seconde.
De nouvelles épreuves dans la Seine lors des Paralympiques
La semaine dernière, l'ONG Surfrider Foundation avait demandé aux organisateurs des Jeux de faire preuve de "transparence" en publiant tous les résultats d'analyses de la qualité de l'eau de la Seine.
Ces derniers avaient notamment contrarié le déroulé des épreuves de triathlon et de nage en eau libre.
Lors des Jeux paralympiques, les épreuves masculines (1er septembre) et féminine (2 septembre) du para triathlon se déroulent en partie dans la Seine.
Il y a un an, lors du test event, l'épreuve avait été transformée en duathlon du fait d'une qualité de l'eau insatisfaisante.