La mairie de Paris, lance un appel à projets à l’attention des jardiniers, paysagistes, agriculteurs, entrepreneurs, startupers, acteurs de l’Economie Sociale et Solidaire, concepteurs, architectes, artistes du monde entier, pour devenir des « Paris-culteurs ».
La mairie s’est fixée pour objectif la création de 100 hectares de toits, de façades et de murs végétalisés d’ici 2020, dont un tiers sera consacré à l’agriculture urbaine.
Le projet portera sur 40 sites parisiens, en cours de recensement – toits, murs, surface au sol ou en sous-sol – qui seront mis à la disposition des innovateurs pour y développer des projets d’agriculture urbaine et de végétalisation. Aéroponie, aquaponie, hydroponie, permaculture, verger, champignonnière, culture en bas ou en pleine terre, murs comestibles, toits végétaux, plantes grimpantes ou descendante, tapis de sedum : les « Paris-culteurs » pourront proposer toutes les techniques et tous les usages du végétal en ville.
Premier rendez-vous pour les "Paris-culteurs" le 8 mars 2016
Deux temps forts sont à prévoir dans les mois qui viennent. Le 8 mars se tiendra un premier atelier "Paris-culteurs" "d'échange et de coproduction" à l'auditorium du Parc Floral de Paris, auquel sont conviés les candidats à l'appel à projets. Puis à la mi-avril, Pénélope Komitès dévoilera la liste de 40 lieux qui "auront vocation à devenir une vitrine des possibles dans le domaine de la végétalisation et de l'agriculture urbaine".
Les informations sur l’appel à projets, le programme de l’atelier les « Paris-culteurs » et la fiche d’inscription sont dès à présent disponibles sur www.paris.fr/parisculteurs
Un potager sur le toit d'un collège parisien
Expérimenter une petite exploitation agricole sur le toit d'un collège (ici le Collège Henri Matisse dans le 20e) c'est le pari lancé par l'association Veni Verdi dont le credo est l'agriculture urbaine.