La sécurité, première mesure de NKM comme maire de Paris

La première mesure de la favorite de la primaire UMP pour la mairie de Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet, sera, si elle est élue maire en 2014, d’"agir sur la sécurité", a-t-elle déclaré mardi à LCI lors du deuxième débat de la primaire.

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"J’agirai tout de suite sur la sécurité. On a vu hier soir des scènes d’émeute à Paris (…) On a vécu là un manque de préparation, un manque de mobilisation, une forme de laxisme, qui rejoint la façon dont la mairie de Paris regarde le problème de la sécurité", a déclaré la candidate, faisant allusion aux graves violences qui ont émaillé la fête du PSG lundi à Paris.

"Il y a des choses qu’on peut faire tout de suite", a poursuivi l’ancienne ministre, qui s’était rendue sur place lundi soir, et qui a interpellé mardi à l’Assemblée le ministre de l’Intérieur Manuel Valls sur le sujet.

"Il y a des ASP (Agents de surveillance de Paris, ndlr) qui sont financés par la Ville de Paris (…) Ces agents de sécurité financés par la Ville de Paris sont concentrés sur les amendes de stationnement, ils peuvent faire autre chose, être concentrés sur les questions de sécurité, la lutte contre les pickpockets, on a aujourd’hui des problèmes de cambriolage", a précisé Mme Kosciusko-Morizet, qui avait déjà évoqué cette redéfinition des missions des ASP lors du précédent débat.

La favorite de la primaire, qui fêtait mardi ses 40 ans, a affronté pendant près de deux heures ses quatre challengers : le maire du Ier arrondissement Jean-François Legaret (60 ans), le conseiller de Paris Pierre-Yves Bournazel (35 ans), le secrétaire national de l’UMP Chenva Tieu (50 ans) et le conseiller régional Franck Margain (51 ans), vice-président du Parti chrétien-démocrate (PCD, associé à l’UMP).

Davantage que lors du premier débat, où ils avaient abondamment critiqué la gestion du maire socialiste Bertrand Delanoë, les cinq prétendants ont mis en avant leurs propres projets et leurs différences.

S’agissant du logement, première préoccupation des Parisiens selon plusieurs sondages, Pierre-Yves Bournazel a ainsi souligné la nécessité de régler la question "à l’échelle du grand Paris", et proposé que les locataires du parc social voient leur situation réexaminée tous les six ans.

Chenva Tieu s’est dit favorable à la disparition des "dents creuses" à Paris, en autorisant "automatiquement les droits à construire pour les immeubles de moins de 26 mètres". Jean-François Legaret a critiqué le faible nombre de nouveaux logements construits sous la mandature de Bertrand Delanoë, et appelé à augmenter l’effort en affectant 40% des recettes issues des droits de mutation au compte foncier.

Franck Margain s’est montré moins hostile aux tours que les autres prétendants, tandis que Nathalie Kosciusko-Morizet a rappelé son souhait de voir un logement intermédiaire créé pour un logement social, et de rénover le parc social existant.

Globalement courtois, les échanges ont pris un tour plus vifs entre Nathalie Kosciusko-Morizet et Pierre-Yves Bournazel. La première a accusé le second de "(mettre) en route la machine à perdre" avec de "petits échanges agressifs" lorsqu’il lui a demandé si elle se présenterait dans un arrondissement si elle était battue à la primaire. Elle l’a ensuite accusé d’avoir voté en 2011 au Conseil de Paris en faveur du mariage homosexuel, en contradiction avec sa position actuelle, ce qu’il a vivement contesté. Les proches de NKM ont produit la preuve de ses affirmations après le débat.

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