Henri Guaino, actuel député des Yvelines et ex-plume de Nicolas Sarkozy a décidé de présenter sa candidature dans la 2e circonscription de Paris face à Nathalie Kosciusko-Morizet qui doit déja affronter un autre candidat de droite, Jean-Pierre Lecoq, actuel maire (LR) du 6e arrondissement de Paris.
Evincé par les Républicains dans les Yvelines, Henri Guaino entre en dissidence à Paris. L'ancienne plume de Nicolas Sarkozy a déposé sa candidature vendredi soir dans la 2e circonscription de la capitale (5e arrondissement et partie des 6 et 7e) face à Nathalie Kosciusko Morizet, candidate officielle LR-UDI . Henri Guaino est actuellement député de la 3e circonscription des Yvelines mais le parti lui a refusé une nouvelle investiture.
Je me présente dans la 2ème circonscription de Paris avec la promesse de rendre à notre vie politique la clarté et la dignité perdues
— Henri Guaino (@Guaino_Henri) 20 mai 2017
Ce n'est pas la première fois que cette circonscription suscite des tensions chez Les Republicains. Celle-ci est actuellement détenue par François Fillon qui avait décidé de la céder à Nathalie Kosciusko-Morizet, après avoir remporté la primaire de la droite pour la présidentielle. Cette décision avait provoqué la colère d'élus LR de Paris, la maire du VIIe Rachida Dati qui convoitait cette circonscription avait dénoncé un "parachutage".
NKM face à deux dissidents
Nathalie Kosciusko-Morizet devait avoir un boulevard dans ce bastion de la droite, mais les obstacles se multiplient sur sa route. Guaino est le troisieme candidat de droite à se présenter dans la circonscription. Il y a quelques jours, Jean-Pierre Lecoq, maire Les républicains du 6e arrondissement avait déja annoncé qu'il affronterait l'ancienne candidate à la maire de Paris. "Ce qui me motive surtout, c'est que nous avons une candidate dont nos électeurs ne savent plus où elle habite. Elle est officiellement à LR tout en faisant des appels du pied au nouveau président", avait-il dénoncé à l'AFP.
et face à un candidat En Marche
Nathalie Kosciusko-Morizet avait signé l'appel d'élus de droite et du centre à saisir "la main tendue" du président Emmanuel Macron, se retrouve face à un candidat de La République en marche, Gilles Le Gendre. Elle avait espéré ces derniers jours que le parti présidentiel ne présenterait finalement aucun candidat contre elle, comme c'est le cas face à d'autres personnalités de droite, comme Bruno Le Maire ou Franck Riester.