Les bals des pompiers prévus à Paris et en petite couronne les 13 et 14 juillet n’auront pas lieu ont annoncé les pompiers de Paris ce mercredi. En cause, la situation sanitaire qui s’aggrave dans la région.
Les pompiers de Paris ont annoncé par le biais d’un tweet qu’aucun bal des pompiers ne se tiendrait à Paris et dans les départements des Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne. "Malgré l’allègement des mesures sanitaires, nous avons le regret de vous annoncer qu’il n’y aura aucun bal des pompiers les 13-14 juillet à Paris et dans les départements du 92, 93 et 94", peut-on lire sur le compte des pompiers de Paris. Le bal est donc annulé pour la deuxième année consécutive puisqu'il n'avait pas eu lieu en juillet 2020 également à cause de la situation sanitaire.
#BalDesPompiersDeParis Malgré l'allégement des mesures sanitaires, nous avons le regret de vous annoncer qu'il n'y aura aucun bal des pompiers les 13-14 juillet à Paris et dans les départements du 92, 93 et 94. pic.twitter.com/tLatvpjJzL
— @PompiersParis (@PompiersParis) July 7, 2021
Cette annulation fait suite à la dégradation de l'évolution de l'épidémie en Île-de-France. En effet, le variant Delta est de plus présent en région parisienne et sur l’ensemble du territoire national. Ce variant représente désormais plus de la majorité des nouvelles contaminations dans la capitale. Selon Santé Publique France, l’Île-de-France fait partie des 10 régions où ce variant est devenu majoritaire.
Taux d'incidence supérieur à 30 en Ile-de-France
Lors d’un point presse tenu à la suite du Conseil des Ministres ce mercredi, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a appelé à la vigilance dans la région parisienne. En effet, il a affirmé que l’Île-de-France comptait parmi les régions où la situation épidémique se détériorait rapidement. Dans la région, "tous les départements présentent une hausse de l'incidence", a-t-il expliqué lors d'un point presse citant le cas de Paris avec une hausse de 91% sur une semaine ainsi que dans les Yvelines et les Hauts-de-Seine avec une hausse de plus de 40%.
Il a appelé les Français à se faire vacciner massivement afin d’éviter une quatrième vague cet été. Enfin, il a indiqué qu’il souhaitait que la hausse du nombre de prises de rendez-vous pour une première injection soit "permanente et durable".