Les vols de chiens sont en hausse en Île-de-France et visent des races spécifiques

Ce sont des faits passibles de 3 ans de prison et de 45 000 euros d'amende mais qui ne dissuadent pas les voleurs de chiens. Plusieurs propriétaires de chiens ont signalé des disparitions ces derniers temps.

Le 2 octobre dernier, Charlotte est victime d'un cambriolage. En quelques minutes, sa chienne disparaît, depuis, cette propriétaire a placardé plus de 600 affiches pour retrouver Shadow, son spitz nain.

"Je ne recherche pas les gens qui m'ont volée, je m'en fiche, je recherche juste ma chienne. Il y a forcément des gens qui savent ou des gens qui ont vu. C'est ma seule chance de la retrouver et c'est sa seule chance de rentrer chez elle", déplore la victime. Un appel à l'aide lancé aussi sur les réseaux sociaux.

Le spitz est la deuxième race la plus volée en France après le berger allemand, ces chiens peuvent être revendus à près de 1 000 euros : "Je pense que c'est une race qui est très prisée parce qu'ils sont petits, c'est facile à voler, en général, ce sont des chiens dociles. On peut les prendre facilement, ça se cache facilement donc je pense que c'est aussi prisé pour ça", regrette Charlotte.

Des vols en forte augmentation

Depuis le début de l'année, 2 400 vols de chiens en Île-de-France ont été signalés sur Facebook à la brigade de protection animale. Un chiffre qui a presque doublé en trois ans : "Des signalements arrivent à l'association et, par de la sectorisation, on envoie des bénévoles pour aller vérifier des signalements, recueillir des informations, monter un dossier si c'est nécessaire et voire même déposer plainte", explique Thomas, bénévole et enquêteur pour la brigade de protection animale. 

Selon plusieurs associations, le trafic d'animaux est aujourd'hui le troisième trafic le plus répandu dans le monde après les armes et la drogue.