L'actuelle édile socialiste soutiendra le sénateur socialiste Rémi Féraud. Anne Hidalgo est maire de Paris depuis 2014.
"Je ne me présenterai pas à un troisième mandat. C'est une décision que j'ai prise depuis longtemps", déclare l'édile socialiste dans un entretien publié mardi par le quotidien Le Monde.
Elle dit avoir voulu annoncer sa décision "suffisamment tôt" par "respect" pour les Parisiens et pour préparer "une transmission sereine" portée par le sénateur socialiste Rémi Féraud, l'un de ses grands fidèles.
Des candidatures déjà annoncées
L'annonce intervient une semaine après que son ex-premier adjoint Emmanuel Grégoire, avec qui elle est en froid, s'est déclaré candidat pour "apaiser les tensions" et devenir "le maire de la réconciliation des Parisiennes et des Parisiens".
"Emmanuel Grégoire a fait le choix de partir à l'Assemblée nationale pour porter le combat contre l'extrême droite : il y aura vraisemblablement une dissolution d'ici à la fin 2025. On ne peut pas être candidat à tout", tacle l'ex-candidate à la présidentielle.
"Rémi a vocation à devenir le prochain maire de Paris. Mais ça n'est pas moi qui décide, je n'impose rien, je donne simplement une indication. Ce sera aux militants socialistes parisiens d'en décider", affirme l'édile.
Rémi Féraud a expliqué la semaine dernière à l'AFP souhaité "organiser le rassemblement tout de suite, avec les maires d'arrondissements, les élus et les militants".
Interrogée sur ses futurs projets, Anne Hidalgo précise au Monde qu'elle n'est "pas du tout candidate" à la prochaine présidentielle. Après 2026, elle souhaite "aider à l'émergence d'une force sociale-démocrate et écologiste" avec le PS, mais aussi avec l'eurodéputé Raphaël Glucksmann, leader de Place publique, qui pourrait à ses yeux "prendre le leadership" de cette force.