Emmanuel Grégoire, ancien premier adjoint de la maire de Paris a annoncé lundi soir sa candidature à la mairie de Paris. Il souhaite vouloir "être le maire de la réconciliation des Parisiennes et des Parisiens de cette ville". De son côté, Anne Hidalgo a annoncé ce mardi ne pas vouloir briguer un 3e mandat. On fait le point sur les différentes candidatures.
Emmanuel Grégoire peut compter sur le soutien de 450 militants et militantes socialistes de la Fédération de Paris, qui ont lancé un appel en sa faveur. "Nous voulons, pour demain, un Paris qui protège face aux spéculations immobilières, qui continue de se transformer. Une ville qui investit massivement pour l'école de nos enfants, qui assure une santé de qualité pour tous. Un Paris qui fait de l'adaptation aux dérèglements climatiques une priorité, tout en continuant à investir massivement pour les services publics du quotidien", écrivent-ils dans leur appel.
"Pour cela, nous sommes convaincus qu'Emmanuel Grégoire est le mieux placé, au sein de la famille socialiste et plus largement à gauche, pour porter ce projet face au risque d'une droite dure", ajoutent-ils.
Le député de 46 ans a longtemps été vu comme le dauphin incontestable d'Anne Hidalgo. Mais les relations avec l'ex-candidate socialiste à la présidentielle se sont tendues et tous deux sont désormais en froid. Mme Hidalgo reproche à M. Grégoire sa proximité avec le patron du PS, Olivier Faure, qu'elle accuse d'être responsable de sa défaite à la présidentielle de 2022, et d'avoir fait alliance avec La France insoumise.
Anne Hidalgo renonce
La maire socialiste de Paris, 65 ans, a entretenu longtemps le suspense sur une éventuelle troisième candidature en 2026. "Le temps n'est pas encore venu", avait-elle récemment déclaré à l'AFP. Dans un entretien publié ce mardi 26 décembre sur le site internet du journal le Monde, annonce ne pas vouloir briguer un 3e mandat. « Je ne me présenterai pas à un troisième mandat de maire de Paris »
Elle a décidé de soutenir le sénateur PS de Paris Rémi Féraud. Ce dernier a d'ailleurs indiqué au Parisien qu'il se "préparait".
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Ian Brossat, sénateur PCF de Paris se "sent capable" d'être maire, a-t-il déclaré, et cela, dans l'hypothèse où Anne Hidalgo ne se présenterait pas.
Qui à droite ?
La ministre de la Culture, Rachida Dati s'est déjà déclarée candidate. Du côté du parti présidentiel, Gabriel Attal n'est pas officiellement candidat, mais figure en tête d'un sondage réalisé le 17 novembre dernier par Ipsos pour le Parisien.
Pierre-Yves Bournazel, candidat "Horizons" à Paris a également annoncé sa candidature. "L’alternance à Paris ne se construira pas en regardant dans le rétroviseur. Les Parisiennes et les Parisens ne souhaitent plus de la gestion municipale actuelle. Ils aspirent à un changement positif", estime le chef du groupe Indépendants et progressistes, conseiller (Horizons) de Paris. Selon ce même sondage, 4 % des Parisiens interrogés estiment qu'il ferait un bon maire.
Selon un sondage Ipsos pour Le Parisien paru dimanche 17 novembre sur les potentiels candidats à la mairie de Paris en 2026. Les sondés estiment à 42 % que Gabriel Attal est bien placé pour briguer la mairie de Paris, devant la ministre de la Culture Rachida Dati qui recueille 39 % d'opinions favorables. Dans la course à l'élection, Rachida Dati s'est déjà déclaré candidate contrairement à Gabriel Attal qui ne s'est pas prononcé.
Pour les candidats de gauche, Anne Hidalgo recueille 28 % d'opinions favorables, Emmanuel Grégoire arrive en 4e position, avec 16 %.
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