L'Institut d'études politiques a été évacué dans le calme par les CRS ce vendredi midi. Des étudiants ont occupé les locaux cette nuit alors que l'école reste fermée aujourd'hui.
Une cinquantaine d'étudiants étaient présents devant et à l'intérieur de la célèbre école de sciences politiques parisienne. Sept étudiants auraient débuté une grève de la faim. La police a débuté son intervention vendredi en fin de matinée à Sciences Po Paris pour évacuer plusieurs dizaines de militants pro-Palestiniens.
Plusieurs dizaines de membres des forces de l'ordre participent à l'opération. Cette intervention est "une réponse disproportionnée et sécuritaire", ont estimé deux étudiantes du Comité Palestine, qui regrettent par ailleurs l'absence d'"aide médicale" auprès des sept étudiants ayant entamé la veille une grève de la faim.
Les étudiants qui occupaient de nouveau #SciencesPo #Paris depuis hier soir évacués par la police.
— CLPRESS / Agence de presse (@CLPRESSFR) May 3, 2024
« La lutte du peuple palestinien, la solidarité avec ce peuple qui subit un génocide à gaza, il faut qu’elle continue à s’exprimer, c’est pour ça qu’on a continué à occuper ». pic.twitter.com/1CLs8lqcbf
Sciences Po fermée ce vendredi
Aucun cours n'est dispensé à Sciences Po ce vendredi. L'école a été fermée alors que des manifestants ont démarré l'occupation dans la nuit de jeudi à vendredi. Après un débat interne sur le Proche-Orient organisé jeudi par la direction, que les étudiants du Comité Palestine ont jugé "décevant", ces derniers effectuent un "sit-in pacifique" dans le hall de l'école et 7 d'entre eux ont entamé une grève de la faim, "en solidarité avec les victimes palestiniennes". La direction invite les étudiants et salariés à faire du télétravail.
"La fermeté est, et restera, totale", prévient le gouvernement français au sujet de l'intervention policière de ce vendredi.