Marche contre les violences faites aux femmes : les #NousToutes espèrent de l'affluence malgré les gilets jaunes

Samedi 24 novembre, les #NousToutes marcheront à Paris contre les violences faites aux femmes. Face aux appels à manifester des gilets jaunes, la marche a été déplacée de la Madeleine à Opéra.

Depuis des mois, des dizaines de marches sont prévues en France contre les violences faites aux femmes, réunies sous le #NousToutes. Mais depuis quelques temps, des gilets jaunes appellent à des blocages, notamment à Paris.

La marche a ainsi été déplacée de la Madeleine à Opéra, à Paris, pour éviter une trop grande proximité entre les mouvements.

Mais au-delà des lieux de manifestation et des blocages possibles, il règne une inquiétude : comment assurer le succès médiatique et l'affluence de la marche ? Certains militants appellent même les gilets jaunes à repousser leurs actions. 

230 femmes violées chaque jour

Pour faire face, les militant(e) misent avant tout sur leurs revendications. Caroline De Haas, une militante féministe, rappelle que "plus de 200 femmes sont violées chaque jour en France, une femme sur trois a déjà subi du harcèlement au travail". Elle fait ce terrible constat : "Nous ne sommes pas face à un petit problème ou un fait divers, mais face un problème de société."

Que faire pour lutter contre ce fléau ? Caroline De Haas axe ses propositions autour de l'éducation. "Une mesure simple serait de créer un brevet de la non-violence, comme on a créé une attestation de la sécurité routière qui est obligatoire pour passer le permis." Ce brevet serait ensuite obligatoire pour passer le bac.
 

De nombreuses femmes pas écoutées

Autre fléau, le nombre élevé de femmes qui ne sont pas écoutées lorsqu'elles signalent des violences. Seules 19% d'entre elles portent plainte après avoir qu'elles en aient subies.Encore une fois, Caroline de Haas prône la formation : "Quand vous dites que vous avez été victime, en général, les gens vont minimiser les violences subies. [...] La clef pour provoquer un changement de mentalité chez les professionnels, c'est la formation. Lorsqu'on les forme, on leur fait percuter la réalité des violences et on leur donne les outils pour changer leur comportement."
Les marches prévues en France :


Une campagne de communication choc pour soutenir les #NousToutes

Et si tu te prenais un coup de pied dans les couilles ?
Les violences faites aux femmes sont aussi (et surtout) une affaire d'hommes. Christelle Delarue - fondatrice et présidente de l'agence féministe Mad&Women.

Dans cette vidéo, des hommes publiques s'engage en questionnant les masculinités :
MANU PAYET - GUILLAUME MEURICE - YASSINE BELATTAR 
TRISTAN LOPIN - TIM DUP - ERIC METZGER - JEAN PAUL LOTH 
MR POULPE - PHILIPPE KATERINE- ARIÉ ELMALEH,reprennent l'analogie puissante
que l'auteur américain A.R Moxon (@Juliusgoat) avait écrit, tweeté le 6 octobre 2018, 
lors du scandale de l'affaire Kavanaugh aux USA.
Cette analogie est une illustration parfaite de la violence du sujet.
 

 
250 personnalités signent une tribune :
"Nous ne voulons plus des violences sexistes et sexuelles", c'est le titre de la tribune signée par 250 personnalités, à consulter ici. Jeanne Cherhal, Marie Darrieussecq, Muriel Robin Arié Elmaleh ou Philippe Torreton l'ont signé.
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