Après plus de quatre jours de pic de pollution, les mesures de restriction de circulation décidées par la préfecture de police restent limitées : abaissement de la vitesse sur certains axes et des restrictions de circulation pour les poids-lourds en transit. Insuffisant pour la mairie de Paris...
La pollution aux particules fines n'irrite pas seulement les bronches. La maire PS de Paris Anne Hidalgo est en colère. Elle souhaitait dès lundi matin la mise en place de la circulation alternée après plus de quatre jours de pic de pollution. Or, la préfecture de police, avec l'accord de la région en a décidé autrement.
Neuf pics de pollution depuis 2016
L'épisode actuel a démarré mercredi dernier. Ce week-end, on a enregistré une légère amélioration. Mais le constat est inquiétant pour Airparif qui évoque la récurrence de ces pics de pollution : neuf en 2016.Face à cette urgence sanitaire, la préfecture de police a mis en place les mesures de base : circulation des poids-lourds hors agglomération, vitesse abaissée de 20 km/heure sur les grands axes, et ce jusqu'à minuit. De son côté, la ville de Paris a reconduit la gratuité pour le stationnement résidentiel et des mesures incitatives concernant le Vélib' et l'Autolib'.Je regrette refus @prefpolice, suivi par @iledefrance, pour mise en place circulation alternée demain alors que @Airparif prévoit nveau pic
— Christophe Najdovski (@C_Najdovski) 4 décembre 2016
Vers la mise en place de la circulation alternée
Si le pic de pollution se maintient, la circulation alternée pourrait démarrer demain. Le préfet de police doit faire une annonce concernant les mesures à prendre lundi après-midi.De son côté la région assumera la gratuité des transports. La circulation alternée n'a pas été mise en place depuis mars 2015.