L'ancienne Première dame des États-Unis Michelle Obama a annoncé dimanche l'annulation de ses déplacements à Paris et à Berlin afin d'assister aux obsèques de l'ancien président George H.W. Bush, décédé vendredi à 94 ans.
"Il est important pour moi de me joindre à la famille Bush pour célébrer la vie exemplaire du président George H.W. Bush. Malheureusement, cela empêche mes visites à Paris et Berlin", a tweeté Mme Obama. "Je suis extrêmement émue par l'enthousiasme suscité par mes mémoires et je m'emploie à reprogrammer mon voyage l'année prochaine".Dans un second message, elle dit espérer que "les lecteurs et les détenteurs de billets comprendront ma décision concernant mon désir d'assister aux funérailles du président Bush et se joindront à moi pour lui rendre hommage ainsi qu'à ses immenses contributions à notre monde".
It’s important to me to join the Bush family in celebrating President George H.W. Bush’s exemplary life. This will unfortunately preclude my visits to Paris and Berlin. I’ve been deeply touched by the enthusiasm for my memoir, and I’m working to reschedule my trip for next year.
— Michelle Obama (@MichelleObama) 2 décembre 2018
Tournée de promotions pour ses mémoires
Ses mémoires, intitulées "Becoming" ("Devenir" dans sa version française), sont en vente depuis le 13 novembre. Ce jour-là, Michelle Obama a entamé une tournée de promotion dans des salles de plusieurs milliers de personnes, qui affichaient systématiquement complet malgré des billets à plusieurs centaines de dollars.L'éditeur Penguin Random House (PRH), citant la société spécialisée NPD BookScan, a annoncé vendredi que l'ouvrage s'était vendu à plus de deux millions d'exemplaires aux États-Unis et au Canada en deux semaines seulement.
Déjà traduit dans 31 langues, il est, par ailleurs, en tête des ventes au Royaume-Uni, en Allemagne, en Italie, aux Pays-Bas, en Espagne et en France, selon PRH.
Michelle Obama, 54 ans, y confie notamment ses difficultés à être enceinte, son désintérêt de la politique et l'impossibilité de pardonner à Donald Trump la polémique sur la citoyenneté de son mari Barack Obama.