Elle arrive le jour de la fête nationale à Paris avant de sillonner la région du 19 au 26 juillet. Si porter la flamme olympique est une fierté pour bon nombre d'athlètes, brandir le drapeau tricolore lors de la cérémonie d'ouverture représente l'honneur suprême. Tout au long de la semaine, France 3 Paris Île-de-France vous fait découvrir les portraits des anciens porte-drapeaux franciliens.
Michaël Jeremiasz pratique le tennis depuis son plus jeune âge mais sa vie prend un tournant quand, en 2000, il est victime d'un accident de ski qui le rend paraplégique. Après neuf mois de rééducation, il se reconstruit notamment grâce au tennis.
Michaël Jeremiasz c'est une carrière aux multiples médailles individuelles mais aussi l'histoire de doubles magistraux. En 2004, le tennisman décroche la troisième place en simple et une médaille d'argent en double avec Lahcen Majdi.
Un travail en équipe qui lui réussit puisqu'il décroche l'or quatre ans plus tard à Pékin aux côtés de Stéphane Houdet. Un binôme qui ne se lâche plus et part chercher le bronze à Londres en 2012.
Après cet enchaînement de médailles, Michaël Jeremiasz est nommé porte-drapeau pour les Jeux de Rio : "L'année où je suis devenu porte-drapeau il y a eu une explosion de la médiatisation des Jeux paralympiques (...), j'ai passé tout l'été à répondre aux sollicitations". Une plateforme dont il s'est servi pour porter les problèmes des personnes handicapées au grand public.
"Être porte-drapeau, c'est une reconnaissance de votre parcours sportif mais moi c'était une reconnaissance de mes engagements, de mes prises de position, de mes capacités à fédérer autour de convictions profondes", livre le tennisman.
C'est à Rio que Michaël Jeremiasz livre son dernier match individuel. Pas de médaille cette fois et une élimination en huitième de finale par le Belge Joachim Gérard.
Désigné comme "chef de mission" pour Paris 2024, il est en charge de préparer les futurs athlètes français aux Jeux paralympiques.