Cédric Villani, candidat dissident au sein de LREM en vue des municipales parisiennes, a assuré qu'il restait « déterminé à aller jusqu'au bout », malgré une mise en garde lundi soir d’Emmanuel Macron contre les « divisions ».
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Si l'Elysée affirme que Cédric Villani n'était pas visé, les mots d’Emmanuel Macron ressemblent bien à une mise en garde contre le candidat LREM dissident, opposé au sein de sa propre formation politique à Benjamin Griveaux pour les municipales. Lors d'une rencontre lundi soir avec les parlementaires de la majorité et membres du gouvernement, Emmanuel Macron a en effet ciblé ceux qui au sein du parti présidentiel « disent que notre commission d'investiture est ceci et cela » car « ils oublient qui les ont faits », selon des propos rapportés par des participants.« Ce qui est mortel en politique, c'est la division », a critiqué le chef de l'Etat. Le président a par ailleurs appelé à « un maximum d'intelligence collective » : « Il faut passer ce moment (des municipales, ndlr), ce test de solidité, ne pas oublier la bienveillance. On ne va peut-être pas être d'accord, mais on y va ensemble. »
Villani « déterminé à aller jusqu'au bout »
Si l'Elysée a par la suite déclaré que «
les propos du président ne visaient pas Villani et il était satisfait de le voir présent », Cédric Villani était lui présent dans l'assistance et a semblé mal à l'aise à la sortie de la réception. Le député a tout de même assuré à la presse qu'il poursuivait sa «
démarche » et qu'il «
était déterminé à aller jusqu'au bout ».L’élu a précisé qu'il n'entrerait «
jamais dans la division » : «
Mon propos n'est pas d'attaquer tel ou tel, mon propos est de rassembler et de continuer ma démarche. Je suis allé rencontrer, écouter. » «
Ce soir j'ai eu l'occasion de parler avec beaucoup de monde mais le président était très occupé », a-t-il ajouté.
« Ça s'adressait à lui »
«
Je n'ai pas fait de demande de sortir de la République en marche, c'est une démarche de liberté qui s'inscrit avant tout au service des Parisiens et des Parisiennes, ce n'est pas une démarche d'appareil, a aussi soutenu Cédric Villani.
Je ne suis en guerre contre personne. »Pour ce qui est de la réception, d'autres participants ont bien eu eux le sentiment que le candidat dissident était visé. «
Il est arrivé. Il ne savait pas très bien comment se positionner, raconte un député.
Le président a parlé de la division dès sa cinquième phrase. En creux ça s'adressait à lui. »