Le mouvement créé par Benoît Hamon, Génération.s, a rejoint la plateforme de soutien à Anne Hidalgo, Paris en Commun, pour les municipales 2020 à Paris. La maire de Paris n'a pas encore annoncé sa candidature à sa succession mais elle ne fait pas de doute.
C'est par un vote que les militants du Génération.s ont décidé de rejoindre la plateforme Paris en Commun, plateforme chargée d'élaborer le programme d'Anne Hidalgo pour les municipales 2020 à Paris.
Ils ont opté à 54,2% en faveur de ce choix contre 42.8% pour une alliance avec Europe Écologie-Les Verts.
La co-présidente du groupe Génération.s au conseil de Paris, Léa Filoche, s'est réjouie samedi de cette décision de son parti : "Il fallait acter une stratégie politique pour pouvoir enfin entrer en campagne et créer une dynamique", a-t-elle estimée concédant qu'il restait encore des "nuances et même quelques désaccords" à régler avec Paris en Commun.
"Il y a besoin d'aller parler aux Parisiens! Ça fait un mois et demi qu'on se regarde le nombril", a encore regretté l'élue du XIXe arrondissement parisien.
Place publique a aussi rejoint la plateforme
Génération.s espère ainsi apporter au programme ses propositions sur le "revenu universel", portées lors de la campagne présidentielle par son ancien dirigeant Benoît Hamon, "la solidarité et les questions d'actions sociales en générale", a-t-elle poursuivi.Place publique, parti de gauche fondé en 2018 notamment par Raphaël Glucksmann, a annoncé jeudi qu'il rejoignait Paris en Commun, tandis que les communistes poursuivaient eux leurs discussions avec les responsables de la plateforme.
A quatre mois du premier tour des municipales les candidats à la mairie de Paris sont nombreux: Benjamin Griveaux (LREM), Cédric Villani (dissident LREM), Rachida Dati (LR), David Belliard (EELV), Danielle Simonnet et Vikash Dhorasoo ("Décidons Paris" avec LFI), le centriste Pierre-Yves Bournazel, la liste soutenue par le rassemblement national de Serge Federbusch et l'ex-conseiller communication de François Hollande, Gaspard Gantzer.