Municipales à Paris : quand Benjamin Griveaux dit réellement ce qu'il pense de ses anciens rivaux

Le candidat désigné par LREM pour être candidat à la mairie de Paris a qualifié d'"abrutis" ses anciens rivaux au sein de son parti, qualifiant notamment Hugues Renson de "fils de p…", selon une révélation du Point.

"Abrutis", "fils de p…" ou tenir "par les couilles" : le candidat LREM à la mairie de Paris, Benjamin Griveaux vient sûrement de se faire de nouveaux ennemis, mais au sein de ses alliés, selon des informations du Point.

Florilège des amabilités distribuées : "Il y a un abruti chaque jour qui dit qu'il veut être maire de Paris", (Hugues) "Renson c'est un fils de p...., on le sait depuis le premier jour. Mounir (Mahjoubi) ... bon... no comment". Son ancien concurrent principal qui ne l'a toujours pas rallié, Cédric Villani, n'est pas non plus épargné : "Cédric, il n'a pas les épaules pour encaisser une campagne de cette nature. Il ne verra pas venir les balles, il va se faire désosser !".

Il aurait aussi ajouté que contrairement à ce qu'affirmait la presse selon laquelle le chef de l'État était attentif à la campagne du médaillé Fields, "Emmanuel [Macron] (m') envoie des SMS en disant : 'Cédric n'a pas compris ce que je lui ai dit'".
 

Pierre-Yves Bournazel aussi dans son viseur

Le candidat LREM à la mairie de Paris établit aussi un lien entre la présence au gouvernement de Franck Riester, ministre de la Culture, et les municipales à Paris. Sur Pierre-Yves Bournazel, candidat Agir à la mairie de Paris, M. Griveaux aurait déclaré: "Qui tient Bournazel par les c... depuis le début, si ce n'est moi ? Pourquoi est-ce qu'on fait entrer (Franck) Riester (d'Agir) au gouvernement ? Pour tenir les mecs d'Agir, tout cela n'est pas le fruit du hasard !"

Les municipales à Paris, "c'est pas la cantonale de Vesoul ! Vous croyez quoi, qu'on tricote ?", affirme-t-il également dans Le Point.

"Il a appelé les personnes citées pour s'excuser"

"Benjamin Griveaux déplore qu'une conversation privée se retrouve dans la presse", a réagi son entourage, qui assure que "dès qu'il en a pris connaissance, il a appelé les personnes citées pour s'excuser auprès d'elles".

Au lendemain de la désignation de M. Griveaux mercredi 10 juillet, son rival malheureux Cédric Villani avait décidé de reporter à septembre sa décision de lui apporter ou non son soutien.

Enfin, interrogé sur le plateau de France 3 Paris – Île-de-France, le candidat avait assuré : "Je veux une campagne digne".
 
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