NKM glisse vers la gauche selon le candidat du FN à Paris

Invité de Samedi Politique ce 7 décembre 2013, Wallerand de Saint-Just, candidat du Front national à la mairie de Paris a notamment évoqué l'accord de l'UMP avec le centre et considère que le programme de  Nathalie Kosciusko-Morizet "va se rapprocher de celui de la socialiste Anne Hidalgo"

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Wallerand de Saint-Just, candidat du Front national à la mairie de Paris, dénonce l'accord d'union entre l'UMP Nathalie Kosciusko-Morizet et les centristes proches de François Bayrou et Jean-Louis Borloo au premier tour des élections municipales parisiennes. Invité de l'émission "Samedi Politique" sur France 3 Paris, l'avocat du FN a affirmé que cet accord était le symbole du glissement de NKM vers le centre, le centre-gauche et la gauche ajoutant "son programme va se rapprocher de celui de la socialiste Anne Hidalgo".


Avec l'espoir de récupérer un électorat à la droite de la droite qui pourrait, selon lui, ne pas se reconnaître dans l'union UMP-MODEM-UDI, le candidat du FN dans le 17ème arrondissement fait le pari que cet accord élargira son champ électoral.  Pour l'heure Wallerand de Saint-Just est à 8% dans un sondage IFOP-Fiducial paru début septembre, un score en dessous des 10% nécessaires pour maintenir ses listes au second tour. Mais en 2001 et 2008, le FN n'était qu'à 3-3,5% aux municipales à Paris.

"Scandale des logements sociaux"

Très critique envers ses concurrentes UMP et PS, Wallerand de Saint-Just s'est montré plus clément envers Bertrand Delanoë sous le mandat duquel "il n'y a pas eu de grands scandales de corruption contrairement aux mandatures de Jacques Chirac" a-t-il dit. Un bémol toutefois, selon la tête de liste, le maire de Paris "a pêché par laisser aller et laisser faire dans le scandale des logements sociaux occupés par des élus et candidats", Bertrand Delanoë "n'a pas eu le courage de rétablir la situation" a-t-il dit ajoutant "quand on est élu et qu'on bénéficie d'un logement social, on est presque en situation de conflit d'intérêt".


Dans cette affaire, le maire de la capitale s'est défendu en affirmant qu'aucun logement social n'avait été attribué à un conseiller de Paris depuis son élection en 2001.

Retrouver ci-dessous l'intégralité de cette interview

 

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