Un an après la mise en place des "Forfaits post-stationnement", le nombre des amendes est en baisse et le taux de règlement des stationnements a doublé. Mais 80% des automobilistes ne paient toujours pas le parcmètre à Paris.
Remboursements en chaîne, plaintes et critiques multiples : les débuts de la mise en place des FPS (Forfaits post-stationnement) ont été laborieux pour les deux entreprises chargées de verbaliser les automobilistes en faute, Streeteo (1er à 7e, 11e à 16e et 20e) et Moovia (8e, 9e, 10e, 17e, 18e et 19e).Avant le 1er janvier 2018, le stationnement était de la compétence de l'État et l'amende fixée à 17 euros sur le territoire. La réforme a permis aux collectivités de fixer eux-mêmes le montant. A Paris, il est ainsi passé à 50 € en zone 1 (du 1er au 11e) et 35 € en zone 2 (du 12e au 20e).
Depuis cette réforme, plus de 75.000 contrôles par jour ont été faits. 3,2 millions de FPS ont été délivrés, contre 4 millions de PV de contravention en 2017, révèle le JDD (Article payant). Par ailleurs, le taux de respect de règlement est passé de 9% à 20%.
Paris "a complétement changé"
"La physionomie des rues de Paris a complètement changé depuis un an : on y voit beaucoup moins de voitures garées et donc beaucoup plus de places disponibles", s'est félicité Christophe Najdovski, maire-adjoint de Paris et chargé des transports et de l'espace public.Depuis la mise en place de ces sociétés, le taux de places libres aurait augmenté pour atteindre 12%, contre 4% auparavant.
Et Christophe Najdovski d'affirmer : "les contrôles vont s'intensifier en 2019".