Nouvelle journée de manifestations policières, les syndicats à l'Elysée

Importante journée de protestation policière ce mercredi. Les policiers sont appelés à marcher par le syndicat Unité-SGP police FO, à se rassembler, hors mouvement sydical, devant l'Assemblée nationale à 14 heures. Ce soir, les syndicats rencontrent François Hollande.

Le syndicat Unité-SGP police FO, qui ne s'était pas joint à l'appel intersyndical à des rassemblements mardi 25 octobre, avait préféré appeler, en cavalier seul,  à une "marche de la colère policière et citoyenne", ce mercredi 26, depuis la place de la République à Paris mais aussi dans près de 80 villes de France.

Mardi, devant le Palais de justice à Paris avec quelque 150 policiers répondaient à une intersyndicale qui avait appelé à des rassemblements devant les tribunaux de France, un mouvement peu suivi. Une centaine de policiers s'étaient également rassemblés à Bobigny (Seine-Saint-Denis). Ce mercredi l'appel du SGP FO réunissait environ 300 policiers en civil place de la République à Paris.

Méfiance à l'égard des syndicats

Mais depuis le début de ce mouvement, les policiers se tiennent assez ouvertement à l'écart de leurs organisations syndicales. Ils se sont donnés rendez-vous, ce mercredi à 14 heures devant l'Assemblée nationale. C'est d'ailleurs leur premier rassemblement en journée à Paris, après ceux, nocturnes, quasi-quotidiens depuis celui du 17 octobre sur les Champs-Elysées.

#Manifpolice : des policiers manifestent devant l'Assemblée nationale, à #Paris | https://t.co/sQC4GoWBpr #PoliciersenColere #Police pic.twitter.com/7Ssnv7uFUF

— France 3 Paris (@France3Paris) October 26, 2016

Le président de la République, François Hollande, rencontre à l'Elysée les syndicats de police à 18H00, puis le Conseil de la fonction militaire de la gendarmerie à 19H30. Le Premier ministre Manuel Valls, les ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve et le garde des Sceaux Jean Jacques Urvoas participeront également aux rencontres. Les policiers protestataires demandent eux aussi une rencontre avec François Hollande ou Bernard Cazeneuve "sans les syndicats", faute de quoi les manifestations "continueront tant qu'(ils) ne seront pas reçus", assurent-ils.