Neuf interdictions administratives de stade prononcées par la préfecture de police de Paris à l'encontre de supporters du Paris-Saint-Germain ont été annulées par le tribunal administratif de Melun.
L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter.
Notre politique de confidentialité
La préfecture de police avait prononcé des interdictions administratives de stade à l'encontre de plusieurs supporters du Paris-Saint-Germain. Celles-ci ont été annulées par le tribunal administratif de Melun, rapporte l'AFP de sources judiciaires.
La préfecture de police avait notamment pris l'une de ces interdictions administratives à la suite d'un déplacement de supporters à Troyes du club de la capitale, en mars 2016. Le PSG avait été sacré champion de France pour la quatrième fois consécutive lors de ce match.
Pas de "menace à l'ordre public"
Un arrêté préfectoral interdisait de déplacement les supporters non "
encadrés et reconnus" par le
PSG. Le supporter visé avait "
pris place en dehors des zones réservées aux supporters du Paris Saint-Germain", détaille le tribunal. Selon le jugement, "
ce fait unique retenu par le préfet (...) ne saurait caractériser à lui seul un comportement d'ensemble révélant une menace pour l'ordre public". Les huit autres sanctions visaient des supporters qui avaient assisté, le 26 avril 2015, à un match de Ligue des champions féminine opposant le PSG à Wolfsburg depuis l'extérieur du stade, en chantant et allumant trois fumigènes.
46 interdictions administratives annulées depuis 2014
L'avocat de l'Association de défense et d'assistance juridique des intérêts des supporters (ADAJIS),
Pierre Barthélemy, a décompté
46 interdictions administratives de stade de la préfecture de police
annulées depuis 2014, sur les 46 qui avaient été attaquées en justice. "
Ces pratiques, en plus d'être illégitimes, sont donc illégales. Cela interpelle sur la volonté actuelle de la préfecture de demander au PSG de se placer lui aussi dans l'illégalité en discriminant certains de ses propres supporters", a déclaré l'avocat.