La Commission Nationale Informatique et Libertés, la CNIL a mis en demeure le PSG en lui rappelant qu'il n'a pas le droit de prolonger les interdictions de stade de supporters si elles sont arrivées à échéance.
La CNIL rappelle au PSG que " seuls le Préfet ou le Juge peuvent prendre des mesures d'interdiction de stade et en fixer la durée ".
Des dizaines de supporters parisiens protestaient contre des mesures de fichage prises à leur encontre par le club de la capitale. Ils arguaient du fait que le club écrit à chacune des personnes figurant un jour sur une liste d'interdiction de stade pour prolonger celle-ci d'une interdiction d'accès à sa billetterie. "Concrètement, un supporteur recevant une interdiction administrative de stade d'un mois était interdit de billetterie du PSG pour six mois de plus par le club", explique leur avocat.
Les agissements dénoncés par les plaignants ont été mis en évidence lors de deux contrôles en octobre et novembre 2014 au stade par la CNIL.
Or, la CNIL avait autorisé le PSG à "mettre en oeuvre une liste d'exclusion des clients au-delà des cas d'interdits de stade" mais uniquement pour des motifs précis tels que l'existence d'un impayé, le non respect des règles de billetterie ou l'activité commerciale dans l'enceinte sportive en violation des conditions générales de vente, par exemple.
La Commission donne un mois au club pour se conformer à la loi. Le cas échéant, en cas de non respect de ce rappel, des sanctions pourraient être prises.