Payer pour garer sa voiture, rien de plus normal. Désormais les motards et scootéristes doivent eux aussi passer à la caisse. Le mouvement initié en 2018 semble faire des émules. Après Charenton et Vincennes, Paris en 2022, et le Kremlin-Bicêtre en 2023, c'est au tour de Boulogne-Billancourt d'instaurer le stationnement payant des deux-roues motorisés. Cette semaine, Parigo revient sur l'histoire mouvementée du stationnement payant en ville.
L'horodateur fait partie de notre quotidien depuis 50 ans. Une invention française, fabriquée à Besançon, elle est installée dans 4 350 villes réparties dans 80 pays.
Le stationnement payant a été imaginé en 1926 à Bayonne. Mais c'est à Paris que les premiers parcmètres ont fait leur apparition à la fin des années 60. Ils envahissent ensuite progressivement la France entière, au grand dam des automobilistes.
50 ans plus tard, c'est au tour des motards de payer le stationnement et le mouvement, lancé par Charenton et Vincennes en 2018 fait tache d'huile, malgré un bras de fer parfois tendu avec les principaux intéressés. Leur crainte : que ce stationnement payant devienne la norme. Entretien avec Jordan Gibert, avocat expert en sécurité routière et membre de la Fédération française des motards.
À Paris, la mesure a été instaurée il y a un peu plus d'un an et près de 30 % des motards refusent toujours de payer : vous découvrirez leurs combines, plus ou moins légales.
Alors quel bilan dans la capitale ? Et pourquoi aucune grande ville française n'a encore imité Paris ? David Belliard, adjoint à la maire de Paris en charge des Transports, est notre invité.
► Rendez-vous ce samedi à 12 heures 35 sur France 3 Paris Île-de-France, ou en replay sur France.tv/idf