Attentats, faible croissance... Autant de handicaps qui n'empêchent pas la capitale française de rester dans le top 5 des villes les plus attractives pour les investissements étrangers. C'est en tout cas ce qui ressort du baromètre annuel publié par le cabinet KPMG.
Paris dans le top 5 des villes les plus attractivesL'an passé, la région parisienne avait fait une percée dans le classement des villes les plus attractives au monde pour les capitaux étrangers. Cette année, la métropole française perd deux places au classement, et se retrouve à la cinquième place du baromètre annuel réalisé par le cabinet d'audit KPMG. Paris se maintient par contre à la première place du classement en Europe continentale.
L'étude montre un repli global des investissements étrangers. Une baisse plus prononcée pour l'Europe que pour la zone Asie-Pacifique ou l'Amérique du Nord. L'Asie concentre d'ailleurs, pour la première fois cette année, une plus grande part des investissements internationaux que le continent européen.
Les atouts de la région parisienne
Ce n'est pas forcément une surprise. La région capitale accueille 52 % des investissements en France, ce qui confirme "son rôle de locomotive nationale", indique l'étude.Dans le domaine de la recherche, Paris et l'Île-de-France se retrouve dans le trio de tête du classement mondial. Selon KPMG, il s'agit là d'une "catégorie rare et convoitée".
De même, la capitale française reste loin devant les autres métropoles de la zone Euro, comme Dublin, Barcelone ou encore Amsterdam... Aucune place allemande ne se situant dans le top 15 classement du cabinet KPMG.
Les investissements asiatiques stagnent à Paris, mais pas à Barcelone
Mais les Franciliens ne doivent pas se réjouir trop vite. Les investissements étrangers restent en repli dans la région. La part des investissements américains baisse de 36 à 33 %. Conséquence ou pas des attentats de l'année 2015 ? Le cabinet d'audit s'interroge. De même, les investissements asiatiques stagnent en Île-de-France... Alors qu'ils augmentent à Londres, New York ou encore Barcelone !► LIRE l'essentiel de l'étude du cabinet KPMG