Cinq sans-papiers chinois d'un salon de coiffure dans le Xe arrondissement intégrant une activité de pose d'ongles sont en grève. Ils réclament le paiement de leurs salaires qu'ils n'ont pas reçu depuis décembre 2013. Ils dénoncent également leurs conditions de travail.
Le fait est assez inhabituel pour être souligné, c’est même une première en France. Des sans-papiers chinois de la boutique « supply Beauty », boulevard de Strasbourg, dans le Xe arrondissement de la capitale, ont décidé de se mettre en grève. Ils ne reprendront pas le travail tant qu’ils ne seront pas payés.
Depuis deux mois, ils ne touchent aucun salaire et leur patron, qui se dit retenu en Côte-D’ivoire, accepte de les payer s’ils reprennent le travail. Pour se faire entendre, ils occupent jour et nuit le rez-de-chaussée du salon de coiffure où ils sont employés. L’union locale de la CGT les soutient et les aident dans leurs démarches. Ensemble, ils dénoncent les conditions de travail dans des conditions d’hygiène et de sécurité déplorables. Dans un premier temps les syndicalistes veulent obtenir le paiement des salaires dûs puis ils réclament la régularisation de ces cinq sans-papiers.
>> Céline Cabral et Jean-Laurent Serra ont rencontré ces grévistes
"Institut de pose d'ongles" et pas "Onglerie"
La société L'ONGLERIE a déposé la marque "L'Onglerie" à l'INPI en 1983. Les dénomination L'onglerie et onglerie ne peuvent être utilisées sans autorisation de la marque.Merci de noter que dans le reportage diffusé sur France 3 Paris IDF, le terme "Onglerie" désigne le salon de pose d'ongles mis en cause et non l'établissement ou la marque "L'Onglerie".