Paris Games Week 2023 : "c'est une opportunité pour moi de montrer mon travail"

Championnats, nouveautés... la Paris Games Week bat son plein depuis mercredi dernier. Si un concours récompensera les meilleurs cosplays ce dimanche sur la grande scène, les cosplayeurs n'ont pas manqué ces derniers jours sur le salon. France 3 Paris Île-de-France vous en font découvrir cinq, entre simples visiteurs et professionnels chevronnés.

"Ce qui m'a intéressée cette année, c'était de pouvoir présenter mon travail", confie Draw Me A Cosplay, une jeune cosplayeuse belge de 26 ans qui a travaillé sur ce costume depuis "plusieurs années maintenant". "C'est une opportunité pour moi de le montrer à des visiteurs. [...] Promouvoir mon cosplay sur le stand du jeu vidéo auquel il est associé, c'est une grande chance pour moi."

"Promouvoir mon cosplay sur le stand du jeu vidéo auquel il est associé, c'est une grande chance pour moi"

Draw Me A Cosplay

cosplayeuse belge

Or, Draw Me A Cosplay accompagne ainsi toute la journée le studio sud-coréen Pearl Abyss pour le jeu Black Desert. "J'alterne les différentes armures d'un même personnage en fonction des jours sur le salon. [...] Quand ils ont besoin de cosplayeurs pour des événements, ils m'appellent", confie celle qui possède une dizaine de cosplays.

S'il s'agit de sa première Paris Games Week, Draw Me A Cosplay officie depuis plus de dix ans de le cosplay. "J'ai un peu été dépêchée ici, car je suis la seule cosplayeuse francophone de l'équipe pour le jeu Black Desert". Los Angeles, Birmingham, Cologne... Draw Me A Cosplay sillonne le monde pour son art.

Un art issu de le première Worldcon de 1939

Un mot-valise issu de "costume" et "play", l'art du cosplay est de concevoir de toute pièce ou d'acheter des costumes et des accessoires d'un personnage issu des univers fictionnels des séries, du film, de la bande dessinée ou du manga. L'objectif est d'ensuite de les "revêtir pour ensuite incarner ledit personnage lors de shooting photos, de rassemblements de passionnés ou encore sur scène à la manière du théâtre" selon l'association des cosplayeurs de France.

Si les origines du cosplay remontent à la première édition de la World Science Fiction Convention (Worldcon) de 1939 avec l'appellation "masquerade", il faut attendre la 42e Worldcon à Los Angeles en 1984 pour voir apparaître le terme "cosplay", inventé par le réalisateur japonais Nobuyuki Takahashi. "Costumade" peut en être l'une des traductions en français, proposé par l'Office québécois de la langue française.

Une pratique qui réunit toutes les générations

"Je fais juste ça pour le plaisir", confie Axel, 23 ans. Il est l'un de ceux à se rendre en cosplay à la Paris Games Week par passion, "par envie" et pour s'amuser. Axel a conçu son costume avec différentes pièces qu'il a acheté. "C'est plus un assemblage, je ne suis pas très couture", explique-t-il.

"On peut vous prendre en photo ?" Dans les denses allées du salon, Axel est accompagné de son amie Sacha, 19 ans. "Cela rend les gens heureux. Ils adorent voir leurs petits personnages prendre vie", s'enthousiasme Sacha, ravie "d'émerveiller" les enfants qui n'hésitent pas à se prendre en photo avec elle. En revanche, elle déplore de moins aperçevoir de cosplayeurs cette année, par rapport à la précédente édition. "J'ai du en voir qu'une douzaine aujourd'hui. C'est un peu triste".

"Cela rend les gens heureux. Ils adorent voir leurs petits personnages prendre vie"

Sasha

Cosplayeuse

"L'armure, je l'ai achetée à un ami", argue Cédric Le Ker, 43 ans, accompagné de sa fille. Son cosplay, il l'a conçu à partir d'une ancienne armure Star Wars "qui avait jaunit", qu'il a reconverti en un costume faisant référence aux "Night Troopers" de la série Ashoka sortie récemment sur Disney+. "Cela fait presque huit ans que je me rends à la Paris Games Week", conclut Cédric. 

"Trois semaines de travail"

Quelques mètres plus loin, Yannis Ammar, cosplayeur français de 19 ans originaire de Rouen, tend davantage à effrayer les jeunes enfants qu'à les émerveiller. "Ce cosplay m'a pris trois semaines à travailler tous les jours pendant les vacances. Je travaillais dessus toute la journée", détaille-t-il, ayant conçu ce cosplay pour la fête d'Halloween de l'année précédente.

Fier du succès de ses costumes, Yannis cumule plus 62 600 abonnés sur Instagram et près deux million et demi de passionnés qui le suivent sur TikTok. Sa curiosité pour le cosplay l'a fait découvrir une passion qu'il pratique dorénavant depuis plus d'un an. "Mes costumes ont eu beaucoup de succès, ce qui m'a donné l'envie d'enchaîner et d'en faire plusieurs."

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