Un automobiliste a été tué par les tirs d'un policier dans la nuit de mardi à mercredi, à Paris, selon les informations d'Europe 1. Il aurait tenté de renverser le policier en scooter qui le poursuivait.
Un automobiliste a été tué au cours d'une course-poursuite qui s'est déroulée dans une rue de la capitale dans la nuit de mardi à mercredi, selon les informations d'Europe 1.
Selon les premiers éléments de l'enquête, cet homme de 26 ans qui conduisait sans permis avait refusé de se soumettre à un contrôle de police dans un quartier proche des Halles, dans le centre de la capitale, et avait pris la fuite, selon une source proche de l'enquête.
Le fonctionnaire de police est alors monté à l'arrière du scooter d'un particulier, et tous deux ont pris la voiture en chasse, selon cette source.
"Le fuyard a pris tous les risques, y compris des rues en sens inverse et s'est finalement retrouvé bloqué. Le policier est alors descendu et l'a sommé d'obtempérer. Mais quand le véhicule a fait marche arrière et a percuté le scooter, le fonctionnaire a tiré un coup de feu", a-t-elle ajouté.
Les faits ont eu lieu rue Condorcet dans le 9e arrondissement de Paris.
Le gardien de la paix, âgé de 23 ans, a été placé en garde à vue dans la nuit pour "violences volontaires avec arme par personne dépositaire de l'autorité publique ayant entraîné la mort sans intention de la donner", a indiqué une source judiciaire à l'AFP.
La victime était sous le coup d'une procédure ouverte en février pour "conduite malgré une annulation de permis" et "refus d'obtempérer exposant autrui à un risque de mort ou d'infirmité", a précisé la source judiciaire.
Interview de Loïc Lecouplier, responsable syndical Alliance
Paris (9eme) - Un individu en voiture refuse un contrôle de police et prend la fuite.
— Remy Buisine (@RemyBuisine) 15 août 2018
Un policier a ouvert le feu, l’individu est décédé. Police judiciaire et IGPN sur place. pic.twitter.com/FQ9c9NMNc0
Une enquête est en cours pour éclaircir les circonstances de cette affaire.
L'Inspection générale de la Police nationale (IGPN) a été saisie.