Paris - Des incidents lors de la manifestation contre la réforme des retraites de ce samedi

Quelques vitrines brisées et engins en feu, des jets de gaz lacrymogène : des incidents ont eu lieu en milieu d'après-midi lors de la manifestation contre la réforme des retraites de ce samedi 11 janvier à Paris.

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Rapidement, le cortège qui est parti à 14h de la place de la Nation a été arrêté avenue Daumesnil (XIIe arrondissement). Selon l'AFP, les manifestants en tête d'un pré-cortège composé de personnes vêtues de noir et cagoulées ainsi que de gilets jaunes, ont brisé des vitrines. Des projectiles ont aussi été lancés en direction des forces de l'ordre, qui ont répliqué par des tirs de gaz lacrymogène.

Des pavés ont été descellés; une agence bancaire HSBC et plusieurs magasins ont été saccagés. Selon la préfecture de police de Paris, la devanture d'un restaurant a été incendiée.

Selon la préfecture de police (PP) sur Twitter, ces dégradations par des "casseurs" ont eu lieu "alors que des clients se trouvaient à l'intérieur" des commerces. "L'intervention rapide des #FDO (forces de l'ordre, NDLR) a permis d'évacuer ces personnes", précise la PP.                               

Grande confusion

Mais selon d'autres témoignages dont celui d'une journaliste de France 3 Paris Île-de-France, le cortège a été coupé en deux. Un militant témoigne lui aussi de cette division qui, selon lui, est "la recette idéale pour créer des bousculades & du danger inutile !". Pendant ce temps, d'autres manifestants couraient se réfugier sous des portes cochères, dans une grande confusion. Les street médics, secouristes volontaires pendant les manifestations, semblaient débordés.

"On est bloqués, y'a pas d'échappatoire. C'est fou, c'est une manifestation légale! En fait, on ne peut pas manifester", commentait Elodie Pairolo, intermittente de 40 ans, qui avoue avoir "peur", abritée sous une porte cochère.
Le cortège syndical était parti de Nation vers 14h. Plusieurs centaines de gilets jaunes, partis en fin de matinée du pont François Mitterrand, s'étaient placés en tête de cortège avec banderoles et couronnes de fleurs, en hommage au livreur mort après avoir été interpellé par les forces de l'ordre, Cédric Chouviat.
 
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