Non le jazz n’est pas mort à Paris … Redécouvrez quelques-uns des plus emblématiques clubs de jazz et ceux qui ouvrent encore !
Jazz à Saint Germain
Souvenez-vous, dans les années 50, Boris Vian participe à l’essor du jazz à Saint Germain des Près en lançant Le Club Saint Germain et Le Tabou. Le musicien Michel Legrand nous raconte comment le jazz était interdit pendant l’Occupation en France. Un concert de Dizzy Gillepsie en 1945 au Club Saint Germain a été pour lui une révélation.Que reste-t-il de cette époque ?
Le Caveau de la Huchette, ex « « Caveau de la Terreur », ouvert en 1946, a reçu tous les grands noms du jazz, est un endroit unique pour danser le be-bop acrobatique sur le jazz swing.
La comédie musicale « La La Land » a relancé l’attractivité de ce lieu mythique, qui avait déjà inspiré de nombreux cinéastes : Marcel Carné dans « les Tricheurs », Véra Belmont dans « Rouge Baiser », Claude Berri avec « la première fois »ou James Huth avec « Un bonheur n’arrive jamais seul … »
Des clubs ont fermé, avec la concurrence de nombreux festivals gratuits et de qualité …
Les années 80 et la rue des Lombards
Les années 80, c'est l'époque de l'ouverture de grands clubs de jazz qui accueille toujours les grands noms comme le New Morning, rue des Petites Ecuries dans le 10ème.
Mais c'est aussi la rue des Lombards dans le 1er arrondissement qui devient le QG des passionnés de jazz. Trois clubs ouvrent successivement : Le Sunset, en 1982, Le Baiser Salé en 1983 et Le Duc des Lombards en 1984.
Le Baiser Salé avait l’objectif de développer la musique métissée de création et connait le succès depuis quelques années avec ses jam sessions, où les novices et inconnus peuvent montrer leur talent.Jazz et renouveau
Depuis l’année dernière, quelques clubs ont été rebaptisés et relancés : l’ex Bal nègre, fameuse salle dans les années 20, fréquenté par les ouvriers antillais de Paris, a rouvert avec un nom moins polémique : « Le Bal Blomet » dans le 15ème arrondissement de la capitale."Le Petit Journal Montparnasse" a changé et s’appelle maintenant « Le Jazz Café Montparnasse » depuis novembre dernier, il se veut plus ouvert à tous les publics : il accueille tous les amateurs de jazz en entrée libre.
En août dernier, une salle de concert « La Gare » a ouvert dans une gare abandonnée de la petite ceinture près de la porte de de la Villette et sur l’Ile Seguin, près de la Seine Musicale, c’est « Le Nubia » qui a été lancé par Richard Bona, l’ami bassiste de Quincy Jones et de Stevie Wonder …