Paris : Jo Dassin, le beau gosse chante "Les Champs-Elysées"

Joe Dassin est mort depuis près de 40 ans et pourtant ses chansons continuent à nous poursuivre. Il suffit d'en entendre une, pour que l'on surprenne à chantonner et que tout la journée, cet air nous trotte dans la tête. Sa popularité et son destin dramatique ont façonné son image.

Qu'on l'aime ou qu’on ne l'aime pas, Joe Dassin a laissé une trace dans nos mémoires (surtout pour les plus de 20 ans !). Sa présence sur les plateaux de télé, sur les radios durant les années 70 a fait de lui une idole de la chanson française.

French touche ©F3 IDF

Joe Dassin est né dans une famille d'intellectuels, il est le fils de Jules Dassin, réalisateur de films, et de Béatrice Launer, violoniste virtuose, tous deux ont la nationalité américaine.

En mars 1968 sort le nouveau single de Joe Dassin avec La Bande à Bonnot. Un mois à peine plus tard, il sort un 45 tours, Siffler sur la colline. En pleine période de mai 68, le titre rencontre un grand succès commercial : plus de 300 000 copies sont vendues en France. Joe Dassin devient avec ce titre une véritable vedette et confirme son succès en novembre 1968, en sortant Ma bonne étoile, une reprise d'une chanson italienne (comme Siffler sur la colline) avec des paroles de Pierre Delanoë.

Le titre s'installe en tête des hit-parades et s'écoule également à plus de 300 000 exemplaires. Cette période marque également la fin de la collaboration entre Joe Dassin, Jean-Michel Rivat et Franck Thomas. Le nouveau parolier favori de Joe Dassin devient donc Pierre Delanoë. En mars 1969, Le Petit Pain au chocolat, toujours adapté de l'italien par Pierre Delanoë, devient son nouveau grand succès (450 000 copies). La face B est Le Temps des œufs au plat, signée Ricky Dassin et Claude Lemesle.

Le destin tragique de cette star de la variété française 


En 1969 Jo Dassin fait un tube avec sa chanson "Les Champs-Elysées". C'est le 3e album studio du chanteur.  Les Champs-Élysées, une adaptation en français par Pierre Delanoë de Waterloo Road est une chanson britannique de Lionel Morton. Dassin enregistre en anglais, en allemand. Au Japon, l'ambassade de France se sert de la chanson pour assurer la promotion du pays. 

La nostalgie et l'insouciance sont les moteurs de la renommée de ce titre. Cette chanson évoque l'avenue des Champs à l'époque du Drugstore, du Fouquet's où se retrouvaient les acteurs et des trottoirs où Jean Seberg vendait à la criée le New York Herald Tribune dans À bout de souffle, le film de Godard.

"Je m'baladais sur l'avenue le cœur ouvert à l'inconnu"
J'avais envie de dire bonjour à n'importe qui 
N'importe qui et ce fut toi, je t'ai dit n'importe quoi 
Il suffisait de te parler, pour t'apprivoiser"

"Aux Champs-Elysées, aux Champs-Elysées 
Au soleil, sous la pluie, à midi ou à minuit"

Mort à Tahiti

Le chanteur préféré des jeunes de 18 à 30 ans s’est effondré le 20 août 1980 à midi dans un restaurant de Tahiti « Chez Michel et Eliane » où il déjeunait avec sa mère et ses fils. A l'annonce de sa mort, les radios s'empressent de passer en boucle les tubes du chanteur. 

En seize ans de carrière (1964-1980), Joe Dassin a connu de nombreux succès en France et ailleurs, notamment en Finlande, en Grèce et en Allemagne : Il a vendu plus de 50 millions de disques dans le monde dont 17 millions en France. Aujourd'hui après Claude François, c’est le chanteur français mort qui vend le plus de disques. 
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