Manifestation cet après-midi à l'appel de plusieurs syndicats et organisations lycéens en hommage à Rémi Fraisse tué par une grenade offensive sur le chantier du barrage de Sivens. Le départ est prévu à 14h00 à Bastille, direction Gambetta, où une minute de silence sera observée.
Les manifestations contre les violences policières après la mort le 26 octobre du jeune militant écologiste Rémi Fraisse se poursuivent en France. Alors que les lycéens parisiens étaitent mobilisés jeudi et vendredi et bloquaient l'entrée de leurs lycées. Une manifestation est organisée, ce samedi après-midi à l'appel de plusieurs syndicats et organisations lycéens. Le départ du cortège est prévu à 14h00 à Bastille, direction Gambetta, où une minute de silence sera observée en hommage au jeune homme tué par une grenade offensive sur le chantier du barrage de Sivens.
Deux semaines après le décès de Rémi Fraisse, sur le chantier contesté du barrage de Sivens (Tarn), le patron des gendarmes affirme dans Le Parisien/Aujourd'hui en France de samedi que 23 grenades du type de celle qui a tué Rémi Fraisse ont été tirées la nuit du drame sur le site du barrage contesté de Sivens (Tarn).
Le directeur général de la gendarmerie nationale (DGGN), Denis Favier, « (maintient) qu'il n'y a pas eu faute de la part du gradé qui a lancé» la grenade offensive qui a tué le jeune manifestant dans la nuit du 25 au 26 octobre. «Entre minuit et 3 heures du matin, ce sont 23 grenades qui ont été lancées», déclare t il, qui juge «inexact» le chiffre d'une quarantaine de projectiles qui a pu être avancé.