Candidat à la succession d’Anne Hidalgo, l’ex-conseiller de François Hollande à l’Elysée promet, s’il est élu, de créer 10 000 nouveaux logements par an à Paris. Il mise notamment sur la suppression progressive du périphérique pour libérer du foncier.
S’il y a bien un dossier sur lequel Anne Hidalgo est critiquée, outre celui de la mobilité, c’est le logement. Nombre de ses opposants contestent en effet la politique municipale actuelle, qui consiste à racheter à grand frais des immeubles privés pour les transformer en logement sociaux.
Gaspard Gantzer, ancien chef du pôle communication sous François Hollande, en fait partie. S’il est élu maire de Paris, l’ex-militant socialiste – investi par La République en marche aux dernières législatives en Ille-et-Vilaine, avant de finalement renoncer à sa candidature – souhaite créer 10 000 nouveaux logements par an à Paris.
Un tiers de logements sociaux
Pour ce, le candidat parisien explique vouloir appliquer la règle des trois tiers : un tiers pour le logement social, un tiers pour le logement intermédiaire, et un tiers pour le marché privé.Déclaré candidat à la mairie de Paris depuis décembre dernier, Gaspard Gantzer – par ailleurs ancien porte-parole de Bertrand Delanoë, alors maire de Paris – a fondé l’association « Parisiennes, Parisiens ».
Un programme censé être participatif et hors partis
Elle revendique à ce jour 2 000 adhérents, et a pour objectif d’élaborer le programme du candidat. L’idée étant de suivre une méthode censée être participative et hors partis, un segment d’ailleurs partagé avec le candidat Pierre-Yves Bournazel (Agir).Gaspard Gantzer tourne aujourd’hui, un an pratiquement avant la tenue du scrutin, autour de 5 % des voix dans les sondages. Un vrai marathon s’annonce pour le candidat, d’ailleurs – pour l’anecdote – adepte de la course à pied.