A Paris, la surtaxe sur les résidences secondaires triplée

Les élus du conseil de Paris, lors d'une séance exceptionnelle, le 16 novembre.
Le conseil de Paris a adopté mardi le triplement de la surtaxe sur les résidences secondaires dans la capitale. La droite dénonce un "matraquage fiscal".

Le conseil de Paris a adopté mardi le triplement de la surtaxe sur les résidences secondaires dans la capitale. La droite dénonce un "matraquage fiscal".

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

A Paris, la surtaxe sur les résidences secondaires voit son taux multiplié par trois, suite au vote du conseil de Paris mardi. Cette mesure, qui était attendue et sera appliquée dès cette année, est justifiée par la majorité municipale par la situation du marché du logement dans la capitale. 

"Personne ne peut accepter que nous ayons autant de logements vides à Paris alors que nous avons tant besoin de logements pour les familles", a ainsi lancé Ian Brossat, l'adjoint PCF au logement de la maire PS Anne Hidalgo.

Anti-Airbnb

Si les socialistes, les écologistes et les élus du Parti de gauche ont voté pour la mesure, les Républicains ont dénoncé un "matraquage fiscal". Le Conseil de Paris a ainsi voté le passage de 20 % à 60 % d'une surtaxe de la taxe d'habitation pour résidences secondaires dans les zones tendues. Paris a choisi de voter la hausse maximum prévue par cette mesure rendue possible lors du vote du budget 2017 à l'Assemblée nationale.

Le triplement de cette surtaxe est également destinée à lutter contre le nombre grandissant des meublés touristiques type "Airbnb", qui raréfient l'offre locative traditionnelle. Selon une estimation de la Ville, cette hausse pourrait rapporter 43 millions d'euros à Paris.

Dans un communiqué, la FNAIM, syndicat professionnel, a dénoncé la mesure en affirmant que "les locataires et acquéreurs parisiens se voyaient une fois de plus face à une mesure inadaptée qui n'offrait aucune solution concrète et pérenne pour les loger".
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information