Les policiers étaient invités à manifester de 13 h à 13 heures 30 devant les tribunaux de France pour dénoncer le "laxisme" de la justice avec les agresseurs des forces de l'ordre. Un appel lancé par l'intersyndicale Alliance, Synergie Officiers, l'Unsa et des syndicats de commissaires.
Les policiers étaient invités à manifester mardi, de 13 heures à 13h30, devant les tribunaux de France. Il s'agit d'un appel à la mobilisation lancée par une intersyndicale Alliance, premier syndicat des gardiens de la paix, Synergie Officiers, Unsa et des syndicats de commissaires SCPN et SICP.
A Paris, environ 150 personnes, selon l'AFP, se sont réunies devant les grilles du palais de justice. Une centaine ont également manifesté à Bobigny, en Seine-Saint-Denis, et une quarantaine à Évry, dans l'Essonne.
Cadre juridique d'emploi des armes
Alors que le chef de l'Etat doit recevoir les syndicats mercredi, ces derniers réclament une mise à l'ordre du jour de la "révision du cadre jurique d'emploi des armes" et la "mise en place de peines plancher pour les agresseurs de membres des forces de l'ordre et services de secours", créées sous la droite et abrogées sous François Hollande. Elle exige également "l'alignement de la répression des outrages à personne dépositaire de l'autorité publique sur celle des outrages à magistrats dont les peines sont doubles".Cette manifestation de mardi est condamnée par l'Union syndicale de la magistrature. Pour le premier syndicat de magistrats, "manifester devant les tribunaux est une énorme erreur (...) Vouloir faire pression sur les juges, c'est inadmissible".